Un mois après la disparition du journaliste Jean Bigirimana, Human Right Watch a sorti, le 22 août, une déclaration appelant les autorités burundaises à mener une enquête approfondie et indépendante sur ce cas.
« Cela fait exactement un mois que le journaliste Jean Bigirimana a disparu après avoir quitté son domicile à Bujumbura pour se rendre à Bugarama, une ville située à environ 40 kilomètres de la capitale », déplore Carina Tertsakian, chercheuse senior, division Afrique à Human Right Watch. Des informations non confirmées, continue-t-elle, indiquent qu’il aurait été arrêté par des membres des services de renseignement.
Elle relève, par la suite, la difficulté de mener des enquêtes dans ce genre de cas : « La nature cruelle des affaires de ce type fait qu’il n’y a aucune certitude sur le sort de la victime et qu’il est impossible d’y mettre un point final. »
Carina Tertsakian fait savoir que c’est après que les confrères de Jean au journal Iwacu ont lancé une campagne que le gouvernement a mis fin à son silence. Trois jours après sa disparition, le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, a nié catégoriquement que les forces de sécurité aient arrêté Jean. Une semaine plus tard, le conseiller en communication du président Nkurunziza, Willy Nyamitwe, a signalé sur Twitter que le gouvernement menait une enquête et était profondément inquiet. Il a sous-entendu que l’opposition pourrait être responsable et a déclaré craindre le pire.
« Aucune autopsie, aucun test ADN. »
La chercheuse dit qu’après la découverte de deux corps dans la rivière Mubarazi, dans la province de Muramvya vers laquelle Jean Bigirimana se dirigeait lorsqu’il a disparu, l’hypothèse qu’il s’agirait de son corps a été émise. « Les autorités n’ont rien tenté de plus pour essayer d’identifier les victimes ou pour établir les circonstances de leur mort. Il n’y a eu aucune autopsie, aucun test ADN. La police a simplement annoncé qu’aucun des deux corps n’était celui de Jean, puis la semaine dernière, les autorités locales ont enterré les cadavres. »
Pour Mme Tertsakian, la famille de Jean a droit à une enquête pour déterminer ce qui s’est passé. Elle demande aux autorités burundaises de lancer des enquêtes indépendantes et approfondies et de faire appel si nécessaire à une expertise scientifique ou médicale extérieure. Cette spécialiste du Burundi à HRW rappelle que Jean n’est pas la seule personne à avoir été enlevée ou à avoir disparu au Burundi depuis l’année dernière. « N’oublions pas la militante des droits humains Marie-Claudette Kwizera, membre de l’organisation burundaise Ligue Iteka, embarquée en décembre dernier par un véhicule semblant appartenir aux services de renseignement, ni les dizaines d’autres Burundais portés disparus ou trouvés morts, avec quasiment aucune réaction de la part du gouvernement », conclu-t-elle.
quand il s’agit des enquetes sur lesquelles le gouvernement a arreter quelqu’un, celui-ci fait des enquetes rapidement pour traquer ou p[our tuer l’individu. mais, quand il s’agit d’une enquete ou l’on acuse le gouverrnement ou ses services d’avoir tuer ou areter quelqu’un illegallement, les enquetes n’aboutiront a jamais.
cas du procureur de gitega et son adjoint areter dernierement, ou le procureur general de la republique a declarer que suivant les enquetes menes, a trouver que le procuer de gitega a recu des pots de vin pour pouvoir libere le monsieur de karusi est-ce a t-il des preuves qui montre reelement que ce pot de vin a ete donne?certenement pas.mais, on le fait croupir dans la prison innocement. en tout cas, demain, je mettrerais la veritable justice pour tous.