Mardi 05 novembre 2024

Environnement

La direction des forêts rappelle les charbonniers à l’ordre

04/09/2014 4

Sept attestations sont obligatoires pour vendre les dérivés du bois, a annoncé Alphonse Niyongabo, directeur des forêts et environnement, lors d’une réunion avec les charbonniers, ce vendredi 29 août, à Bujumbura.

Pour Adolphe Niyongabo, DG des forêts et environnement, seuls 5 % de la superficie nationale est occupée par des forêts alors que les prévisions parlent de 18%  ©Iwacu
Pour Adolphe Niyongabo, DG des forêts et environnement, seuls 5 % de la superficie nationale est occupée par des forêts alors que les prévisions parlent de 18% ©Iwacu

Depuis 2006, fait savoir Alphonse Niyongabo, directeur des forêts et environnement, toute personne possédant un boisement doit avoir une attestation de propriété cosignée par le gouverneur et l’administrateur. Le propriétaire doit aussi être en possession d’une attestation signée par le directeur provincial des forêts.

En outre, M. Niyongabo indique que le propriétaire doit accepter de remplacer les arbres coupés : « Les arbres plantés dans une propriété privée appartiennent certes en premier lieu au propriétaire mais ils sont aussi utiles pour tout le pays et le monde entier. » Avant la coupe, une attestation du responsable provincial de l’Institut National de l’Environnement et de la conservation de la nature (INECN) est exigée.

Des mesures pour éviter des tricheries

Dans le but d’éviter des tricheries, d’autres documents sont exigés depuis 2010, affirme le directeur. Il évoque les cas où les charbonniers se passent des attestations. Désormais, une photocopie de la carte d’identité nationale est exigée. Avant et après l’exploitation, le directeur provincial des forêts doit arriver sur terrain et compter le nombre des sacs et délivrer une autre attestation. « Tous ces documents sont gratuits », révèle-t-il tout en dénonçant le commerce illicite des dérivés du bois dans les pays limitrophes. Enfin, si le vendeur n’est pas propriétaire du boisement, il doit présenter une attestation de son propriétaire.

Le Burundi risque d’être désertique. En effet, martèle-t-il, seulement 5 % de la superficie nationale est occupée par des forêts alors que les prévisions parlent de 18%. Les charbonniers ne disent pas le contraire. « Mais ce long processus de recherche des documents favorise la corruption », indique Lionel Bantinya, un des transporteurs des camions. Ce qui pousse, selon lui, les charbonniers à hausser le prix du charbon dans les milieux urbains jusqu’à plus de 60.000Fbu par sac.

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. GAHINI Abel

    Au lieu de demander le Director de je ne sais quoi a etre omnipresent et compter les sacs, cherchez plutot d’autres sources d’energie comme le gaz .

  2. nwari

    mbe ko batavuga ko batafise imivyaro yibiti uwomunyagihugu azosubiriza amenyo yiwe?bari kuvuga bati dufise imivyaro ihagije igihugucose .umuntu tuzofata yatemye igiti ntagisubirize kandi imivyaro ihari tuzomuhana vyakarorero .imyaka 9 bateye bigahe bobo?

  3. Wise

    Inyishu nyayo niyo kurondera ukuntu abarundi bokoresha energie solaire pour la cuisine.
    Muragenda mubaze muri Malawi narigeze kubona berekana ubuhinga bwoguteka bakoresheje energie solaire .Iyo tech yazanywe numuzungu ava muri south Africa

  4. Gerard

    Hako Uburundi buba ubugaragwa turorera hofatwa ingingo zikwiye kandi zigakurikizwa sinon tuzokwisamburirako nk’intungw

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