Dans son message livré à Gitega ce jeudi 17 août lors des cérémonies d’ouverture de la semaine dédiée à la diaspora, le président Evariste Ndayishimiye a rappelé que la contribution intellectuelle et économique des Burundais vivant à l’extérieur est nécessaire pour le développement du pays.
Des femmes, des hommes, membres de la délégation de la diaspora burundaise venus des quatre coins du monde, avaient répondu massivement à l’appel du gouvernement burundais dans les activités de la semaine qui leur est dédiée.
Dans son mot, le président de la diaspora burundaise, a indiqué que la situation n’a pas toujours été pareille où le gouvernement manifeste son intérêt à travailler avec des Burundais évoluant à l’extérieur pour le développement de leur pays.
D’après lui, ils ont tout pour réussir à cette mission et rien n’explique pourquoi ils ne remplissent pas cette mission surtout que le gouvernement ne les considère plus comme des « ennemis du pays ».
« Chaque membre s’est engagé de verser 5 dollars américains mensuellement durant toute une année. Quoique insignifiant, ces fonds collectés contribueront à souder la communauté burundaise vivant à l’extérieur autour d’un idéal commun », a-t-il promis.
Invitée à ces cérémonies, la représentante de l’OIM au Burundi a expliqué que de nombreuses études montrent un lien entre la migration et le développement.
Elle affirme en outre qu’il est important d’échanger sur les différentes stratégies et mesures concrètes visant à mieux impliquer les membres de la diaspora y compris les nouvelles générations afin de les encourager et de faciliter leur contributions au développement socio-économique de leur pays.
« D’après la banque mondiale la diaspora burundaise transfère régulièrement plus de 48 millions de dollars par an au Burundi soit environs 1,6% de son PIB », a déclaré Vijaya Souri, la cheffe de mission de l’OIM au Burundi.
Elle a en outre souligné que le rôle de l’OIM reste non négligeable pour son soutien dans les initiatives du Burundi visant à impliquer la diaspora dans l’élaboration de la stratégie sectorielle et sa mise en œuvre.
« Soyez des ambassadeurs de votre pays ! »
D’après le chef de la diplomatie burundaise, Albert Shingiro, cette 7ème édition se déroule dans un contexte très favorable dû à la situation sécuritaire moteur de tout développement économique. Pour lui, chaque membre de la diaspora devait se considérer comme un ambassadeur de son pays.
« D’ici une année si chacun se donne un objectif de recruter, convaincre 2 investisseurs étrangers à amener leurs capitaux, il aura joué pleinement son rôle d’ambassadeur », a invité Albert Shingiro.
Dans son allocution, le président de la République a essentiellement insisté sur le thème de cette année où il a appelé les membres de la diaspora burundaise à renaître et redorer l’image de leur patrie ternie par des conflits fratricides, pendant plusieurs décennies.
« Unissons-nous pour combattre ensemble l’ennemi commun qui n’est autre que la pauvreté », a –t-il souligné. Pour lui, des domaines comme l’agriculture, l’élevage, les mines, le tourisme, la transformation des ressources naturelles et des produits agro-alimentaires, l’exploitation des TIC sont la base du développement du pays.
Encore une fois le Burundi se trompe ou cache ce qu est la diaspora
il n y en a pas qu’ une mais deux
Celle dont vous parlez est liée au Pouvoir
L’autre a dû s’enfuir
Seule la première donne mais peu…48 millions
L’autre ne soutient pas son pays. Elle est contre les gens du Pouvoir
Et puis qui sont ces gens qui les composent ? Avant tout des gens qui sont déplacés, certains ont fuit.
La plupart en exil, vivent dans des conditions difficiles, sont pauvres
Ne font pas fortune à l’étranger
Ne leur demandez pas de s’appauvrir plus…
Ce n est pas comme au Kenya ou la diaspora transfére 3.700 millions de dollars !!!
Dans les conditions actuelles les burundais ne verseront jamais beaucoup plus.
Donc ici M le Ministre des A E votre discours est présomptueux et n’ est là que pour encenser le Président
Merci car j’avais du mal à comprendre comme je payerai un ticket d’avion pour venir au Burundi et trouver que c’est mieux d’utiliser mon temps, une commodité bien limitée , à écouter le discours en question. Passer une heure, à écouter quelqu’un me parler sur un ton arrogant, comme si je lui doit quelque chose! Je soupçonne que les gens présents font parti de ceux qui sont liés au pouvoir. D’où l’absence d’humilité
1. Vous ecrivez:« D’après lui, ils ont tout pour réussir à cette mission et rien n’explique pourquoi ils ne remplissent pas cette mission surtout que le gouvernement ne les considère plus comme des « ennemis du pays »… »
2. Mon commentaire
Le president Evariste Ndayishimiye avait commence son discours en disant que les burundais qui ont etudie (docteurs, ingenieurs,…) NE SAVENT RIEN FAIRE ET QUE SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’AME.
S’il est convencu que tous ces burundais sont incompetents, il ferait mieux de faire appel aux cooperants etrangers (russes, chinois et autres nationalites).
« Ngo abandi batejwe imbere n’indero mw’ishure ko bize? Mwebwe none mugeze he? Ivyo mwize biri hehe? None si ukuri? None si ukuri? Ntidufise abize, abadogiteri, abainjenieri? Ntitubafise?
Mbwira, mbwira. None mwumva ivyigishwa mumashuri arivyo bivuga guter’imbere?
Reta ndabatorere umuti kuko mwese muciye muceceka kuko mufise ibishure vyinshi.
Science sans conscience n’est que ruine de l’ame… »
https://www.youtube.com/watch?v=N0-7Qatz5Z8
« Chaq
Je crois que nous devrions distinguer deux points de vue.
Dans leur role, le president de la republique, le ministre des affaires etrangeres et bien d’autres burundais vont surement insister sur l’esprit du patriotisme pour convaincre la diaspora pour venir investir au Burundi.
Mais de leur cote, les membres de la diaspora doivent comprendre que dans les affaires on essaie de ne pas trop suivre nos emotions (comme le patriotisme coute que coute) et l’on essaie d’adherer le plus possible aux regles fondamentales du business. Un membre de la diaspora devrait risquer son capital au Burundi s’IL EST VRAIMENT CONVAINCU QUE C’EST L’UNE DES MEILLEURES FACONS DE FAIRE FRUCTIFIER SON CAPITAL.
Merci @Stan. Ce que Mr Ibrahima Diawara est intéressant. Surtout la notion de » Si tu gagnes, je gagne ». L’Afrique en général n’a jamais compris que un pays ne peut être riche(création de valeurs) que si une grande majorité de ses citoyens sont riches(Création de valeurs).
Bref, revenons au cas du Burundi et le sujet de sa diaspora. J’ai une question à tous les Burundais qui vivent en dehors du Burundi. Qui a pu investir au Burundi? Avez vous pu avoir le capital investi avec intérêt ne fut-ce ce que couvrir le coût des capitaux dans le pays où vous êtes? Si oui, comment avez vous pu transférer ce retour d’investissement dans votre compte bancaire?
Je pose cette question car j’ai pas pu investir au Burundi car le gouvernement Burundais a fait tout le nécessaire que le recipient du capital provenant disons de son cousin, frère ou soeur, ne pourra jamais créer suffisamment de valeur ajoutée et avoir un surplus pour retourner le capital au créancier. Prenons un exemple: J’ai $10000 épargné que j’aurai besoin pour remplacer ma voiture d’ici 10 ans. Vu le montant, j’aurai besoin de passer par un virement bancaire. Du coup, l’autre au Burundi est exposé au FX risk car le capital est USD alors que les opérations se feront en FBU. Je ne vais pas vous rappeler le problème de taux d’échanges car je suis certains que vous avez tous eu à faire avec ce problème. Quel est le taux d’inflation réel ? Venu le temps de rembourser, ou trouvera t’il la devise? Et surtout comment retournera t’il le capital au créancier? Bref, le capital ne sera jamais retourné! Et le prix de corruption? Je pourrais continuer, etc…….. Bref, le président veut que je donne l’argent gratuitement à mon cousin! Il parle d’investissement mais n’y crois absolument pas car il fait tout pour saboter les échanges économiques. Regarde la politique bancaire, le budget, etc, etc…. Il parle de la dépendance aussi connu comme « aide ».
@Jean Pierre Hakizimana
Avec le franc burundais qui ne cesse de perdre sa valeur au fur des annees face au dollar par exemple, il y aura toujours le risque de change (ou tout simplement le probleme de rapatriement des benefices de l’entreprise vers les pays ou la diaspora reside) .
« Foreign exchange risk (also known as FX risk, exchange rate risk or currency risk) is a financial risk that exists when a financial transaction is denominated in a currency other than the domestic currency of the company. The exchange risk arises when there is a risk of an unfavourable change in exchange rate between the domestic currency and the denominated currency before the date when the transaction is completed.[1][2]
Foreign exchange risk also exists when the foreign subsidiary of a firm maintains financial statements in a currency other than the domestic currency of the consolidated entity.
Investors and businesses exporting or importing goods and services, or making foreign investments, have an exchange-rate risk but can take steps to manage (i.e. reduce) the risk.[3][4]… »
https://en.wikipedia.org/wiki/Foreign_exchange_risk
Ma question reste: Si quelqu’un a essayé de financer un projet, il serait vraiment gentil de partager son experience. On connait toutes les théories mais, la praticalite en est une autre histoire
Je vois que ils en sont à la 7eme session de ces reunions. Ma question est celle ci: Quelles sont les objectives convenus dans les dernieres sessions et le taux d’accomplissement. Je ne sais pas ce qui se dit dans ces reunions mais je peux spéculer que rien est fait et que les choses vont dans une mauvaise direction.
La diaspora n’a pas besoin des congrès pour investir au Burundi. Nous sommes tous obligés de venir en aide là ou le Gouvernement Burundais a failli. On a pas de choix et Mr president le sait très bien car on parle de vrai source de devises.
Prenons l’exemple de l’inflation. Observez cette histoire de budget avec des chèvres qui coûtent 4.7 millions de FBU/chevre ou la construction des sites internet etc… Espère que ceux qui étaient present ou eu le courage de pointer ces problèmes de mal gouvernance. Qui sait peut être que cette association de diaspora est vraiment un groupe de gens qui font partis de ceux qui se gavent de ce système de corruption! Il faut suivre l’argent. Sinon, comme on dit où je suis » A fool and his money are soon parted’?
@Jean Pierre Hakizimana
1. Vous ecrivez:« A fool and his money are soon parted’?… »
2. Mon commentaire
Lors du Festival International Sonike (FISO 2023) a Nouakchott en Mauritanie en fevrier 2023, l’homme d’affaires malien Ibrahima Diawara (=PDG de l’IBI Groupe) a choque bien de monde quand il a dit qu’investir dans l’immobilier en Afrique, c’est jeter son argent par la fenetre.
https://www.youtube.com/watch?v=Gpbj9tg1I2s&t=911s
Entant que le Burundais, Membre de la Diaspora Burundaise (DB) je suis fière des propos de S.E Président de la REpublique et Son Ministre des affaires Extéroeures et la cooperation au dévelopemnt où ils ne maquent de donner une valeur morale aux membres de la DB. Cela nous encourage beaucoup et nous donne vraiment l’espoire que Demain le pays va certainement se développer en une grande partie à travers les burundais qui vivent et exercent leurs activités à l’extérieur de notre patrie. Vive la DB, Vivent les nos leaders …