Les politiques burundais apprécient différemment l’état de la démocratie au Burundi. Le 15 septembre de chaque année correspond à la Journée internationale dédiée à la démocratie.
Pour Abel Gashatsi, président du parti Uprona, la démocratie est une réalité au Burundi : «Ses piliers notamment la bonne gouvernance, la justice pour tous sont mis en valeur. Les institutions en place ont été démocratiquement élues».
Néanmoins, il reconnaît que tout n’est pas rose : «Mais, c’est normal pour un pays qui vient de sortir de la crise». Et d’assurer que les autorités font de leur mieux pour la promotion des valeurs démocratiques.
Agathon Rwasa, président de la coalition Amizero y’Abarundi nuance.
Certes, il n’y a pas un pays parfait en matière de la démocratie : «Cependant, notre pays est en arrière au sujet de la tolérance politique». Il évoque des échauffourées entre les membres des partis politiques : «Ces dernières ne devaient pas avoir lieu. Dans une démocratie, chacun doit être respecté pour son opinion».
M. Rwasa indique qu’il y a encore un pas à franchir pour instaurer un système démocratique viable. Ainsi, Chacun doit apporter son soutien pour chercher des solutions aux défis auxquels la démocratie est confrontée.
«La dynamique démocratique doit se baser sur la tolérance de l’opinion divergente. L’essentiel, c’est de mettre en exergue les intérêts publics».