Le président sud-africain Jacob Zuma a lu un communiqué avant son départ cet-après midi à l’aéroport international de Bujumbura,après une visite de travail de deux jours d’une délégation de haut niveau au Burundi.
Selon ce communiqué, cette délégation se sent concernée par le degré de violence,la perte des vies humaines et l’état général de l’instabilité politique. Cette haute délégation de l’ Union Africaine salue la volonté de toutes les parties de résoudre la crise politique par un dialogue inclusif et pacifique. Selon ce communiqué,le gouvernement a promis de continuer à garantir la liberté d’action de la population et la liberté des médias.Cette délégation a décidé l’envoi au Burundi de 100 observateurs des droits de l’homme et 100 observateurs militaires. La délégation de haut niveau de l’ UA demande au président ougandais Yoweri Museveni de continuer la médiation pour un dialogue inclusif impliquant tous les acteurs aussi vite que possible.
Dialogue inclusif selon la resolution 2248 du CS des Nations Unies.
La France a deja assassine plus ou moins quatres presidents africains dont trois dans les pays des Grands Lacs, ceux qui vivront, sauront. et verront.
Museveni a lamentablement échoué dans sa mission de médiation. Pardon, il a réussi à soutenir dans les coulisses la clique au pouvoir de facto.
Maintenant qu’il est aux prises avec des problèmes découlant sa réélection douteuse et non crédible, que va-t-il faire? Aider davantage son compère pour que les deux larrons s’accrochent…
Qu’attendez-vous de mieux d’une délégation conduite par Jacob Zuma alors que le gouvernement nkurunziza a promis de céder aux entreprises sud africaines l’exploitation du port de Bujumbura , de la place de l’ancien marché , de l’ONATEL , du terrain FFB ect …. Et ces entreprises sont les propriétés de Zuma et son fils. Mais Zuma oublie une chose qu’une fois Nkurunziza et sa clique chassés on procédera à la renationalisation de ces marchés mal conclut . La solution de la crise burundaise viendra des burundais eux-mêmes et non de ces présidents africains qui n’ont pas par ailleurs de leçon à donner en matière de Démocratie à part peut être Macsall le sénégalais
oui, remontons les années 1980-2005; Ces voleurs (excuses : des gestionnaires qui bradent les biens publics = voleurs) N est ce pas que des sociétés publiques et para-publiques comme Air Burundi, sosoumo (raffinerie sucre) etc…sont passées sous la trappe grâce aux manoeuvres de ces certains « bategetsi ». ????
Zuma appelle l’oppostion a reconnaitre les resultats des elections, il n’ya rien de sorcier!!! tout comme le principal opposant Rwasa qui après reflexion a reconnu les éléctions!!! Maintenant les perdants, ceux qui ont eut des miettes aux éléctions veulent negocier, vous negocier quoi alors que vous avez eut des kaka en recompense!!! hahahahahaa
Utegerzwa kuba usa n’ivyo uvuga.
La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a.
Qu’attendiez-vous de cette délégation cvonduite par un corrompu notoire, embourbé dans des scandales à répétition?
La « délégation de haut niveau de l’UA » vient ainsi d’entériner le 3eme mandat. Jacob Zouma vient de botter un coup de pied dans l’oeuvre que Mandela avait réalisé avec toute sa sagesse, toute sa crédibilité et tout son poid. En demandant aux opposants de reconnaître le verdict de la cour constitutionnelle Zouma n’a-t-il pas tenté de tuer une seconde fois Mandela au Burundi? Même s’il n’est pas certain que les tous les 4 autres chefs d’états n’étaient d’accords avec cette position de Zouma (on peut l’imaginer), Zouma lui en tant que chef de délégation a affirmé son soutient au 3eme mandat.
Ainsi, c’est Union Africaine qui vient de jeter à la poubelle les Accords d’Arusha en venant dans ce pays en crise et en omettant exprès de ne faire la moindre référence à ce socle de son de la paix. La mission des 5 chefs d’états quémandeurs du dialogue inclusif n’aura servi qu’à la reconnaissance et la consolidation du coup d’état de Nkurunziza d’une part, et à lui octroyer une position de favori par rapport à l’opposition dans l’hypothétique dialogue inclusif.
Une chose est sûre. C’est que les pays donateurs qui, eux ne sont pas aussi lamentablement dénués de principes que notre pauvre Union Afrcaine ballottée et trimballée par les dictateurs véreux et sans morale d’entre eux, ces donateurs n’auront aucune raison de financer un pouvoir illégal qui n’aura rien de sérieux à faire avec leur argent que de financer son maintien au pouvoir par la force contre une opposition qui ne baissera jamais les bras avant la fin de ce régime qui tire le pays vers le bas: violence, terreur, exil, pauvreté, insécurité, division, régression. Qui va encore aider ce pouvoir qui n’a que la force comme loi et la violence comme solution? C’est pourtant ce que l’Union Afrcaine par la bouche de Zouma, demande aux partenaires récalcitrants du Burundi.
La solution ne viendra que des burundais eux-mêmes.
L’UA demande d’envoyer au Burundi 100 experts militaires et 100 observateurs experts aux droits de l’homme.
(Source RFI) Aussi, elle (l’UA) plaide pour la reprise de l’aide su Burundi (Source BBC)
Ces montagnes qui accouchent d’une souris sont la risée du monde entier. L’Afrique du Sud sera bientôt comme le Zimbabwe. Ce pays naguère grand est entre les mains d’un corrompu détourneur de fonds publics. Il vient de décevoir la mémoire de Mandela, l’Union Africaine et la planète entière sans parler des Burundais. Ce communiqué est celui de la honte. Il a bien vu Donald Trump lorsqu’il a dit, « Quand je les ai vus [présidents africains] se liguer contre la CPI alors qu’ils ne peuvent même pas trouver une solution consensuelle à la tragédie en cours au Burundi, je me suis dit que ces gens manquent de la discipline et de cœur humain. Ils ne peuvent pas prêcher par l’exemple, la seule chose qui les intéresse c’est l’accumulation des richesses soutirées des pauvres contribuables. » Trump n’est pas le meilleur ami des Africains mais il a le minimum d’humanité. Malheureusement sa parole est tombée dans les oreilles des sourds!
@ Debout
Comment l’U.A. pourrait-elle envoyer des observateurs qui ne seraient pas africains ?
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Dialogue inclusif … mon Dieu, et dire que la solution était là, sous nos yeux ! Comment n’y avons-nous pas pensé ? Même le président issu des élections-à-la-sauvette doit regretter de n’y avoir pas pensé tout seul …
JerryCan
Pas d’espoir,les gens vont continuer a etre execute par le pouvoir.Les observateurs vont observer ces massacres et feront les rapports.Mais le temps continue;on va se retrouver en 2020 avec le meme scenario.Je suis tres concerne par le President Museveni parce qu’il n a pas le temps de diriger le Dialogue Burundais;il vient de gagner les elections et ce qui est interessant pour le 5 eme fois;il a besoin du temps pour nommer le nouveau gouvernement de l’Ouganda.Wait and see!!!!!!
Espérons que parmi ces observateurs, les ennemis du Burundi ne feront pas partie, les mauvais voisins non plus. Les africains sont capables de faire une telle obesrvation. A bon entendeur, salut
C’est cela seulement qui interesse le journal iwacu. Sinon, le communique relate bcp de chose surtout invite la Communauté Internationale à continuer de soutenir financièrement le Burundi pour développer le pays.
Un peu de bon sens. Si leur mission était de plaider pour la reprise de l,aide, ils ne seraient pas allés à BJM.
Vous avez tout dit. Il est de notoriété publique que Museveni est un tyran comme en témoigne la situation de ses opposants politiques dans ces quatre derniers mois. Il vient d’organiser une mise en scène électorale au cours de laquelle il s’est autoproclamé président de son pays. Quel conseil va-t-il donné au président Nkurunziza? Va-t-il lui prodiguer des conseils dont il ne s’est pas lui-même prodigué? Les dirigeants africains étonnent toujours le monde entier.
Comment un président qui a fait preuve de sa haute expertise dans l’oppression à l’endroit de ses adversaires politiques peut- il être désigné médiateur dans une affaire à caractère non pas interne mais international car elle est revêtue d’un élément d’extranéité à savoir l’existence des escadrons de la mort recrutés, formés et armés par le Rwanda sur décision de Kagame au vu et au su du monde entier. Sachant que celui-ci n’a jamais nié ses méfaits contre le Burundi, Etat souverain, le tout en toute impunité. Sa réponse au rapport des experts de l’ONU et aux allégations du Burundi et de la RDC c’est le renvoie des déplacés volontaires burundais vers un autre pays.
Dans cette Affaire, la solution durable et efficace est de soumettre Kagame au droit international sous peine de sanctions effectives. Pour ce faire, si l’UA n’applique strictement son statut au hors-la-loi qu’est Kagame, le Burundi devra, en temps utile, saisir la Cour Internationale de Justice de la Haye sur le fondement de la jurisprudence de l’Affaire Nicaragua Contre les USA (L’arrêt de la CIJ dans l’affaire des activités militaires et paramilitaires au Nicaragua et contre celui-ci (Nicaragua c. Etats-Unis) du 27 juin 1986). Le Rwanda n’a aucune chance de gagner même si dans le passé il a gagné contre la RDC parce que les avocats congolais ne maîtrisaient pas le droit international dans toutes ses dimensions. Ils n’ont pas été à la hauteur contre les avocats britanniques, experts dans ce domaine. De même, il doit saisir le Conseil de Sécurité quant à la mise en place d’une Commission internationale d’enquête sur l’assassinat du président burundais Cyprien Ntaryamira le 6 avril 1994. A défaut, sous peine de tomber dans le ridicule, il ne faudra pas chanter sur tous les toits que Kagame a fait ceci, a fait cela. L’assassinat d’un chef d’Etat en fonction est un crime contre l’Etat, burundais en l’espèce. Peu importe sa famille politique, il revient au gouvernement de saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU pour que les auteurs du crime soit recherchés et répondent de leur acte devant une cour internationale. Il sera difficile pour le conseil de sécurité de rejeter la demande du Burundi car sur décision du président français, Jacques Chirac, le même conseil a mis en place une commission internationale d’enquête pour rechercher et juger les assassins d’un ancien premier ministre libanais, Rafik Hariri qui n’était même plus dans les affaires et qui était donc un citoyen ordinaire.
Il sera incompréhensible que les trois grands du conseil de sécurité à savoir la France, les USA et le Royaume Uni osent dire qu’une victime libanaise, fut-il un ex-premier ministre et ami du président français mérite plus de justice qu’un chef d’Etat africain en fonction, froidement abattu dans l’obscurité par un groupe d’individus qui avaient la trouille de regarder tout droit dans les yeux et d’affronter le président Habyalimana. L’indifférence et la passivité de Nkurunziza sur cette affaire est incompréhensible. Il est au pouvoir depuis plus de dix ans. La famille du défunt l’ont saisi pour que la justice soit dite au bénéfice de Ntaryamira Cyprien. Il a observé le silence de tombeau, sûrement sur demande de Kagame. Celui-ci avait décidé de faire subir Nkurunziza le même sort que Ntaryamira. Son projet a foiré même s’il n’a pas encore dit son dernier mot. Il s’ensuit que le président Burundais doit penser aux veuve et orphelins du défunt quant à leur souffrance morale et de l’injustice notoire dont ils sont victimes jusqu’à ce jour et ce, de la part des maîtres du monde. Il est président de tous les Burundais et garant de la Justice pour tous ses concitoyens, indifféremment de leur appartenance politique et/ou ethnique. Il vient de démontrer qu’il est effectivement commandant en chef du Burundi c’est-à-dire capable de tenir correctement son bâton de commandement. Il doit également prouver qu’il est garant du respect de la loi et de la Justice pour tous les Burundais. Il est dit mythiquement que Kagame n’a peur de rien mais au regard des faits, nul ne peut prétendre être plus puissant que la loi nationale ou internationale justement appliquée.
@ CESAR
Le ridicule ne tue pas! « Toujours des mots, les memes mots, qui sonnent faux… Les Paroles Paroles Paroles… »
AU moment ou ce Kagame qui vous hante donne des conferences a l’Universite de Harvard, les gens comme Cesar continuent a faire une lecture partisane et ethnisante de l’histoire recente de la region! PITOYABLE…
A César,La France a initié une enquête- sur l’attentat de 1994- conduite par deux juges français: Marc Trévidic et Nathalie Poux.Après le rapport d’expertise,il a été démontré que le missile qui a abattu l’avion transportant Habyarimana et Ntaryamira cyprien »cher président burundais » est bien parti du camp Kanombe détenu par l’armée hutu de Habyarimana.Jusqu’à présent personne d’autre n’a apporté la preuve contraire de cette expertise.Il s’avère qu’aujourd’hui l’enquête pointe du doigt Paris en connivence avec le milieu extrêmiste hutu de l’armée de Habyarimana comme auteur et responsable de l’attentat contre l’avion de Habyarimana.Paris aujourd’hui refuse de déclassifier les documents de la défense relatifs à cette période en se cachant derrière l’argument de secret défense alors que les dits documents sont exigés par les juges.Si les français n’ont rien à cacher pourquoi refusent-ils d’ouvrir les documents? Arrêter d’aboyer et demander à l’ONU d’ouvrir une enquête indépendante et vous serez confondus dans vos mensonges et vos manipulations.
Abats Kagame par la cour International et ses allies aux burundi. Amenez CVR aux criminels de 1972 et les autres.
@Meurlsaut
Une diversification de source d’info peut être utile!
Lisez ceci, cela vous fera du bien:
http://www.france24.com/fr/20140405-paul-barril-genocide-rwandais-scandale-justice
Cher ami, je vous prie de suivre l info à partir de plusieurs sources, l’hypothèse des circonstances de l accident criminel de l avion de feu Habyarimana et les autres dont ce cher Cyprien, a été remise en cause. le fin mot de cette tragédie nous sera « peut-être » dévoilée quand tous les antagonistes seront disparus. Hélas!