Chaque année, la Croix-Rouge célèbre la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant rouge. Cette année, le thème était « Faire vivre l’humanité ». La Croix-Rouge a promis de toujours apporter un coup de main aux victimes des catastrophes.
En présence des représentants du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des différents partenaires, des volontaires et journalistes, la Croix-Rouge est revenue sur les catastrophes liées au changement climatique qui menacent le Burundi.
Selon Olivier Haringanji, le Chef de mission du Comité Internationale de la Croix-Rouge, cette journée est célébrée afin de saluer la contribution des volontaires qui travaillent pour atténuer les souffrances des victimes.
« Les volontaires de la Croix-Rouge du Burundi se donnent corps et âme afin d’aider les personnes les plus touchées qui sont dans le besoin. C’est l’humanité qui est mise à contribution », a-t-il déclaré.
Selon les données de la Croix-Rouge du Burundi, suite au phénomène El Niño, plus de 90 000 personnes sont déplacées, 200 000 ménages affectés, et près d’un million de Burundais seraient affectés par les changements climatiques.
Concernant les sinistrés de Gatumba qui vont être délocalisés vers le site Mubimbi, le secrétaire général de la Croix-Rouge du Burundi a promis d’appuyer le gouvernement dans toutes ses options humanitaires.
« Nous allons agir avec une coordination de la plateforme nationale de réduction de risques de catastrophe, au fur et à mesure quand les sinistrés seront installés sur ce camp, nous allons contribuer à jouer notre véritable rôle », a dit Anselme Katiyunguruza.
Il a précisé que la Croix-Rouge a déjà installé l’eau sur le site Mubimbi, et va participer dans la distribution des articles non alimentaires, l’installation des sanitaires et va veiller à l’hygiène. L’organisation participera aussi dans le transfert des sinistrés.
La célébration de cette journée au niveau de la société nationale a eu lieu le samedi 11 mai 2024.
Le problème des inondations et la montée du niveau du Lac Tanganyika risque d’être un souci permanent pour une importante partie de la population. Je recommande au gouvernement Burundais de suivre la stratégie néerlandaise qui consiste en deux principes principaux:
1. Laisser l’espace qu’il faut à l’eau : rien ne sert de pousser l’eau dans ses retranchements , l’eau n’est un ennemi que lorsque vous la considérez ainsi , c’est un partenaire avec qui il faut composer .
2. Le territoire doit être aménagé de telle manière que lorsque le niveau du lac Tanganyika monte l’eau soit répartie sur une grande partie du territoire au lieu de chercher à la confiner sur une petite portion. L’eau est invincible . Comme on le dit en Kirundi « ntawugaranira amazi mu rukangaga » .
Enfin il faut construire des digues là ou c’est possible en tenant compte des critères énumérés ci dessus. last but not least , l’ aménagement des bassins versants de part et d’autre du Lac Tanganyika est un must si on veut arriver à ces objectifs.