La Croix-Rouge norvégienne vient de construire deux blocs de latrines pour le lycée. La direction de cet établissement se félicite de cette bonne action et demande aux usagers de les gérer en bon père de famille.
Ces deux blocs de latrines sont composés par 11 chambrettes. C’est un sentiment de satisfaction chez les élèves et les éducateurs. D’après un éducateur rencontré sur place, les anciennes latrines du lycée ont été démolies par des pluies torrentielles mêlées aux vents violents qui avaient détruit les maisons et les champs de culture au cours de l’année scolaire 2018-2019. Les élèves du lycée Cibitoke disent que ces latrines arrivent au bon moment car ils avaient peur de se déplacer pendant la nuit vers une latrine construite loin des dortoirs. D’autres ne pouvaient plus digérer les odeurs nauséabondes de ces latrines qui pouvaient, à un certain temps, causer des maladies des mains salles car le dit lycée est situé dans la zone souvent attaquée par le choléra.
Besoin d’une clôture
Les éducateurs et les parents remercient l’action de la Croix-Rouge norvégienne qui a apporté ce soutien à cette école. Selon les éducateurs, le manque de clôture est un risque total d’insécurité des élèves ainsi que de leurs objets. Ils demandent aux âmes charitables de contribuer à la construction de cette clôture afin de faciliter la surveillance et le suivi des élèves. En effet, la cour intérieure de cette école présente plusieurs sentiers pour les passants, les cyclistes ainsi que les taxis moto. Ce qui perturbe aussi les cours et la concentration des élèves qui préparent les devoirs.
C’est du moins la déclaration de Léonard Ndayishimiye, directeur du lycée qui compte actuellement 621 élèves. M. Ndayishimiye indique qu’il continue à toquer sur toutes les portes afin de trouver d’autres bienfaiteurs qui pourraient financer la construction de cette clôture. « J’espère qu’un jour cet établissement scolaire sera clôturé. » Quant au responsable de la Croix-Rouge au Burundi, cette organisation continue à soutenir les familles et les institutions dont les biens ont été endommagés par les pluies et les vents violents survenus dans différents coins du pays.