L’organisation ’’SFL’’ (African students for liberty) a organisé, ce mercredi 22 novembre, une conférence régionale de deux jours destinée aux jeunes. Une occasion pour les inciter à entreprendre.
«Les pays africains sont riches mais leurs habitants restent pauvres. En plus de posséder des ressources naturelles, il faut savoir les gérer», a déclaré Hicham El Moussaoui, conférencier. C’était à l’institut français du Burundi, lors d’une conférence régionale organisée par SFL, organisation des étudiants pour une société libre.
Selon lui, tous les dividendes qui proviennent de l’exploitation des ressources naturelles en Afrique sont détournés par les dirigeants. Et de soutenir que le problème africain est à la base politique.
D’après cet universitaire marocain, il n’est pas juste de jeter le tort à la colonisation. «Celle-ci n’est pas à l’origine de l’appauvrissement des Etats africains».
Même avant cette ère noire de l’histoire de l’humanité, indique-t-il, l’Afrique était pauvre et l’Europe riche. M. Moussaoui laisse entendre que l’Afrique continuera, après l’indépendance, à entretenir le système colonial.
La bonne gouvernance avant tout
Il en appelle à la bonne gouvernance pour que les ressources puissent profiter aux populations. Elle conduit à la démocratie et l’environnement favorable à la liberté d’entreprendre.
Quant à la création d’emplois, il évoque un devoir auquel aucun pays ne devrait se déloger. «C’est n’est plus une question de développement mais de sécurité.» Si les dirigeants n’arrivent pas à trouver des emplois pour les jeunes, ils deviennent facilement manipulables. «Ils sont de menaces pour la stabilité politique et sociale.»
Espoir Bindu, jeune congolais participant à la conférence, indique que la création de la richesse dans la région des Grands-Lacs implique nécessairement l’employabilité de la jeunesse. Ce jeune passionné des valeurs libertaires appellent à la diminution des taxes et impôts. Cela pour permettre aux jeunes d’investir.
SFL est une organisation internationale dont la mission est de fournir un forum pour soutenir et les organisations des étudiants dédiées à la liberté.
@ Adamond et Mousaoui avez raison. Le poisson pourrit par la tete. A qui jeter le tors de la pauperization des populations africaines? Les dirigeants bienentendu. Voila pourqoui ils ont forme une sorte de club a Addis Abeba pour s’autodefendre contre toute voix discordante. Il ( le notre)nous fait croire de neocolonialisme. Pourquoi ce dernier commencerait-il par le Burundi?
Le conférencier Hicham El Moussaoui,je suis 100% d’accord avec toi!Nos dirgeants sont des vampires,ils n’ont pas dans leurs sangs la valeur humaine!Dans leurs paroles(discours) ils vantent avoir de valeurs humaines,dieu …,mais la pratique est tout autre(le contraire)!