2.5% est le taux d’augmentation de la population burundaise chaque année. S’estimant à plus de 11 millions actuellement, la population sera double en 2050, selon une étude présentée, ce mercredi 19 octobre, par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP-Burundi) en collaboration avec l’Isteebu. Pire, les jeunes représentent un effectif important, d’après Nicolas Ndayishimiye, Directeur général de l’Isteebu.
Cette étude sur le «dividende démographique», l’avantage que pourrait tirer le Burundi d’une maîtrise de sa fécondité et de sa mortalité est présentée dans le but de sensibiliser les Burundais sur l’importance de la contraception. Cette dernière est la seule solution pour diminuer le taux de fécondité qui est à 6 enfants par femme, selon le DG de l’Isteebu.
« Un pays composé d’une population bien éduquée, en bonne santé, où il y a de l’emploi et moins de jeunes personnes à charge est celui qui a le plus grand avantage de développement », affirme le représentant du FNUAP-Burundi à l’atelier.
Selon lui, le petit nombre d’enfants par ménage conduit généralement à des investissements importants et plus de liberté pour les femmes d’entrer dans le monde économique.
En 2017, le dividende démographique sera le thème du sommet de l’Union Africaine, selon ce représentant du FNUAP. C’est dans ce cadre que se réalise cette étude.
Par ailleurs, je décerne une médaille de honte aux autorités qui prônent pour la les méthodes contraceptives.
Limitation des naissances: l’idée est l’on ne peut plus géniale surtout dans le sens de paternité/maternité responsable. Mais sur quel plat s’offre-t-elle cette recette? Le plat CONTRACEPTION! Mais pourquoi toujours celui-ci en priorité ? N’y a-t-il pas d’autres plats mieux cadrés par rapport au respect de la création et de la volonté du Créateur ? Je propose ici l’éducation à la plannification des naissances par les moyens naturels. Hélas, ce moyen handicaperait le commerce de contraceptifs, qui sont achetés et nous sont donnés en aide par ces organismes internationnaux. Et si on convertissait ces fonds en aides pour renforcer l’éducation dans le domaine de la reproduction, pour l’étendre à toutes les couches de la population en passant par le renforcement et l’encouragement des formateurs pour arriver dans les milieux ruraux et surtout les milieux des adolescents et des jeunes adultes? Croyez-moi, tout ce que l’homme s’évertue à faire en ignorant la volonté, et surtout l’injonction du Créateur (ici le « TU NE TUERAS POINT » de la Sainte Bible) est voué à l’échec quelque ingénieux que cela puisse sembler! Allez vérifier dans l’histoire des civilisations et des inventions des hommes, en partant du fameux récit du tour de Babel(cfr Bible). Salutations.
« Tu ne tuera point » n’a pas de place ici. Contraception n’est pas avortement.
Mon cher N Nintunze, mon intention n’est pas de discuter la volonté du Créateur, ou plus simple le bien et le mal. Plutôt, j’ai voulu proposer quelques références scripturaires, théologiques et philosophiques pour celui qui voudrait les exploiter pour le mieux. Ainsi, si le TU NE TUERAS POINT de la Bible vous accable, rabattez-vous SVP au récit de la tour de Babel (cfr Genèse chap 11); si tout ceci ne vous convient pas, consultez d’autres récit non scripturaires mais du genre (l’histoire de la dynamite, l’histoire des OGM, la course aux armements, les sommes colossaux qui y sont allouées et leurs dividendes,…) Toute situation n’est pas décrite à l’avance ni par les Ecritures sacrées, ni par les multiples prescriptions profanes. Cependant, une lecture sérieuse de celles-ci, donnera d’y discerner une sage prescription relative à ces derniers. Exemple, si nous nous référons au TU NE TURAS POINT pour dénoncer la torture, vous direz que ce précepte n’a pas sa place parce que torturer n’est pas tuer? Et alors pourquoi et comment dénoncerons-nous la torture? De même, je n’ai pas parlé avortement mais vous avez été porté à y faire référence en confrontant contraception au 5eme commandement de la Bible. Alors, réflexe naturel, vous avez écarté le commandement pour protéger mordicus la contraception n’est-ce pas? A bo entendeur, salut.
Mr le DG,il aurait fallu montrer la situation dans laquelle se trouve le éducation tant de base que universitaire, le drame de l emploi, les chiffres du chômage, la non accès aux soins de santé pour relancer le slogan de la contraception qui est sur toutes les lèvres alors que aucun moyen n a été donné à la population pour la régulation des naissances.
La régulation des naissances est une nécessité permanente. « Un pays composé d’une population bien éduquée, en bonne santé, où il y a de l’emploi et moins de jeunes personnes à charge est celui qui a le plus grand avantage de développement ». Mais il faut veiller à ce que le nombre de personnes âgées à prendre en charge ne soit pas supérieur à celui des personnes en activité. Vu l’expérience de l’Occident en la matière, l’Afrique et Le Burundi en particulier devrait en tirer une leçon et trouver une politique de naissances équilibrée. Y-a-t-il une volonté politique aujourd’hui de s’occuper de ces problèmes ou les regards sont-ils tournés ailleurs ?
La mise en place des politiques de visions économiques nécessitent une rigueur dans la gestion de la chose publique.