Chute du prix du coton, spoliation des terres, stagnation de la production, la Compagnie de gérance du coton (Cogerco) fait face à des défis majeurs.
Suite à la chute sensible du prix du coton sur le marché international, la Cogerco risque de marcher à reculons. Pierre-Claver Nahimana, Directeur General de la Cogerco parle de « sérieux problème ».
D’après lui, cela occasionne une perte inestimable pour la société. Plus le prix chute, plus la société encaisse moins. « Environ 1 dollar le kilo est le prix actuel du coton alors qu’avant il pouvait aller jusqu’à 3 voire 4 dollars ». Et de préciser que le coton s’achète sur le prix du marché international. « C’est un problème insoluble ! », déplore-t-il.
« A cause de la diminution des terres jadis exploitées par la Cogerco, la production du coton laisse à désirer», confie le DG de la Cogerco. Ce dernier ajoute que les terres sont spoliées par les tiers. « La production ne peut pas s’accroître par conséquent ! » Comme solution, M. Nahimana indique que des mesures sont en cours pour protéger les cultures de coton qui se trouvent essentiellement dans la province de Cibitoke.
Le problème du marché ne manque pas non plus, affirme un employé de la Cogerco. Afritextile (ex-Cotebu), leur client potentiel, tarde parfois d’acheter le coton. « Cela entraîne, par conséquent, un retard pour la Cogerco pour payer les dettes qu’elle est contrainte de contracter pour acheter le coton. » Cela cause des difficultés de trésorerie.
A cela s’ajoute le déficit énorme de l’électricité dans la capitale en général. « Le problème devient plus sérieux pour
notre usine. Nous avons à tout moment besoin d’électricité ! »
Un pas est déjà franchi malgré tout !
Concernant la vente du coton pour cette année-ci, M. Nahimana clarifie : les négociations sont terminées, tant bien que mal, avec Afritextile. Le prix est fixé à 2100 Fbu le kilo. Les graines de coton qui doivent aussi être vendues n’ont pas encore trouvé un acheteur. Là où le bât blesse, c’est qu’ils risquent de pourrir. Le DG évoque une garantie d’une année qui varie selon la façon de leur conservation. Mais, rassure-t-il, les négociations sont en cours avec « RAFINA », une société de fabrication de l’huile de palme, laquelle d’ailleurs est la seule qui a besoin pour le moment de ces graines sans oublier les éleveurs de vaches.
Signalons que la crise n’a pas eu d ‘incidence sur la Cogerco, contrairement à d’autres entreprises. D’après Pierre-Claver Nahimana lorsque la crise a atteint son paroxysme la récolte du coton était déjà terminée. « Tous ces problèmes n’ont rien à voir avec la crise ! »
abanye Cibitoke barimye ipanpa kuva kera,ariko ikibazo ni prix idahinduka.ubu benshi birimira i Tomate zitanga inoti zishushe.
nimuduze le prix murabe ko ritarimwa.