«Il est inimaginable et condamnable que des gens soient intimidés et sauvagement arrêtés parce qu’ils n’appartiennent pas au parti au pouvoir », lit-on dans le communiqué du groupe parlementaire de la Coalition « Amizero y’Abarundi » sorti ce jeudi 18 janvier.
Selon Pierre-Célestin Ndikumana, président de ce groupe, plus de 40 membres de sa coalition ont été « arbitrairement » arrêtés et emprisonnés. Cela depuis le lancement de la campagne d’explication du projet de loi Fondamentale : «C’était sur base de fausses accusations selon lesquelles ils seraient en train de sensibiliser contre la nouvelle Constitution».
Sur ce, M. Ndikumana rappelle l’esprit du référendum. «Il n’est rien d’autre qu’un vote par lequel les citoyens peuvent approuver ou rejeter une mesure proposée». Ainsi, tout «citoyen» a le droit d’approuver ou de désapprouver le projet de révision de Constitution en cours.
En outre, ce député parle de la recrudescence de la violence verbale à travers les discours de certaines autorités. Notamment à l’encontre d’Agathon Rwasa, président de cette coalition, en ce moment premier vice-président de l’Assemblée nationale : «Les écarts de langage observés ces derniers jours vont jusqu’à le considérer comme un étranger dans son propre pays».
Et d’ajouter que d’autres en arrivent à nier «publiquement» sa qualité d’être un élu du peuple. «Ce qui remet en cause la légitimité de toute l’institution».
Le groupe parlementaire de la coalition «Amizero y’Abarundi» demande au gouvernement de mettre tous les Burundais à «l’abri de la peur et de la discrimination».
Jewe aba dd barantangaza none umuntu ajamumugambwe wabo kunguvu canke kuko yashimye ivyobakora
Duhe amahoro numwana wavyaye ntagukurikira imisi yose
@Prophète
Ni hêhé wabōnye kó bāndítse kó bagōmbá kubînjiza mu mugāmbwe kū ngúvu? Bababuza kurēnga amatégeko vyônyéne. Aríko ababíjējwe ní Abapôlisi bônyene.
Enfin du positif venant de Gacece! Utwatuzo pour nous aider a ameliorer notre langue meme si elle est deja bonne. Ntitwihebure.
@rurehera
Il y a quand même du négatif dans votre réponse : vous n’avez pas répondu à la question.
@gacece
Vous ne faites jamais les choses comme les autres comme si vous souhaiteriez nous donner une lecon de linguistique en utilisant les “ utwatuzo” . J’ai envie de vous p….. dessus
@Karara
Attention à votre écran d’ordinateur… ou de téléphone! À force de le mouiller, il va finir par vous lâcher! Et vous ne direz pas que c’est à cause des « utwâtuzo »! Mais une question : « Si c’est l’écran de votre téléphone, est-il dans votre main? Si c’est le cas, attention à vos mains aussi! 🙂
Même si je ne doute pas que vous ayez des notions des « utwâtuzo », je crois que vous avez surtout besoin de beaucoup de « leçons de linguistique »! Parce qu’ils n’ont rien à voir avec la linguistique!
Test!
Test reussi. Je confirme que tu n’es pas Gacece Peter.
@rurehera
Le test, c’est parce que j’avais été automatiquement censuré et que je ne voyais pas pourquoi. Je voulais juste vérifier si les commentaires étaient désactivés.
Felicitations
« […]Et d’ajouter que d’autres en arrivent à nier «publiquement» sa qualité d’être un élu du peuple. «Ce qui remet en cause la légitimité de toute l’institution».[…] »
Désolé mais… publiquement, Agathon Rwasa ne s’aide pas non plus! Toutes ses sorties publiques sont souvent des critiques acerbes des institutions… dont il fait partie! Se sent-il lui-même membre de l’A.N.? Et agit-il d’une façon qui honore son statut, son rang et ses fonctions?
Parfois il m’arrive même moi aussi de me poser des questions à ce sujet. L’Assemblée Nationale devrait ajouter un « Guide d’éthique » à l’intention de ses membres dans son Règlement d’Ordre Intérieur. Juste pour épargner aux gens de la confusion et de fausses interprétations.
Comme cela au moins on évitera aux honorables députés de se mettre les pieds dans les plats lors de l’exercice de leurs fonctions.
@gacece
Bizarre , votre facon de comprendre la politique . Un parlementaire a le droit de critiquer les agissements de l’éxécutif. Pour vous pas ?
@Kabingo dora
« Un parlementaire a le droit de critiquer les agissements de l’éxécutif. »
Compréhension de la politique… Un parlementaire a le droit de critiquer l’exécutif, a condition que son parti n’en soit pas membre. Dans les agissements de l’exécutif qui nous concerne, Rwasa a 5 membres. Que fichent ces ministres dans le gouvernement s’ils ne sont pas capables d’y défendre les idées de leur chef? Expliquez-nous un peu cher (e) Kabingo dora, spécialiste de la politique!
Un ministre a 2 choix: la boucler ou démissionner. Ils ont fait leur choix, non?
@Kabingo dora
En d’autres termes, Amizero (ya Rwasa) veut avoir le beurre et l’argent du beurre: ou bien on critique l’exécutif après l’avoir quitté, ou alors on y reste et on se tait.