Le président de cette instance Félicien Nduwuburundi met en garde ceux qui ne respectent pas les décisions rendues par la commission. « Je demande le respect de la commission et de la loi qui la régit, d’autant plus qu’il y en a qui font la sourde oreille aux décisions qu’elle prend surtout quand il leur est demandé de suspendre les activités dans des endroits litigieux »
M. Nduwuburundi s’insurge contre les usurpateurs à l’encontre de la CNTB. « Il est à noter la contrefaçon ou la falsification des sceaux de la commission, non sans parler des faux en écriture commis par des gens qui ne veulent pas restituer la chose d’autrui. Je leur conseille de ne plus se hasarder dans ces pratiques parce que ce sont des infractions punissables par le code pénal burundais », avertit-il.
Le dirigeant de la Commission nationale Terre et autres biens fait également savoir que les « erreurs de forme », c’est à dire n’atteignant pas l’affaire au fond ainsi que les erreurs commises lors des exécutions se corrigent toujours.
Par ailleurs, Félicien Nduwuburundi se montre remonté contre les accusations d’ethnisme. « Il existe, à l’heure actuelle, des burundais mal intentionnés qui essaient de faire croire que la commission travaille à la solde d’une ethnie et ferait preuve de favoritisme. Je rappelle que la Commission reste le seul organe pourvu de compétence de restituer, de réhabiliter les sinistrés dans leurs droits. Donc, ces critères allégués n’y ont pas de place »
Le président de la CNTB en profite pour informer qu’aucune saisine ne sera possible à partir du 13 mars 2021. « A ce titre, il est recommandé aux Présidents des Délégations provinciales d’en tirer les conséquences », précise-t-elle.