Samedi 23 novembre 2024

Politique

La CNIDH lance un cri d’alarme face à la recrudescence de la violence armée

17/10/2015 4
Jean Baptiste Baribonekeza : « Les violeurs des droits de l’homme doivent à tout prix être punis »
Jean Baptiste Baribonekeza : « Les violeurs des droits de l’homme doivent à tout prix être punis »

Dans une déclaration sortie ce vendredi 16 octobre, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme(CNIDH) exprime sa profonde préoccupation face aux actes de violences observés ces derniers jours.

Deux événements récents touchent particulièrement la CNIDH : le carnage du 3 octobre à Mutakura et Cibitoke qui a occasionné la mort d’au moins 9 personnes et celui de Ngagara Q3 qui a provoqué la mort de 10 personnes dont le journaliste de la RTNB, Christophe Nkezabahizi et toute sa famille.

«La CNIDH note avec préoccupation que les différents appels lancés à ceux qui détiennent illégalement des armes pour les remettre, n’ont pas été répondus », déplore Jean Baptiste Baribonekeza, président de la CNIDH. Ce dernier exhorte tous les protagonistes de la crise actuelle à mettre fin à la violence, à commencer le dialogue sans délai et sans conditions.

Enfin, la CNIDH exhorte les autorités judiciaires à déployer tous les moyens possibles pour enquêter rapidement sur tous les cas de violation des droits de l’homme et prendre les mesures qui s’imposent.

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. Ragiryabohambere

    Déclaration formelle,incomplète. J’ ai ej’ ai écouté en direct ce communiqué mais je n’ ai rien compris du message. Ce communiqué ne fait que répéter le même message que Bunyoni utilise pour encourager sa police à mater la population anti 3 ème mandat. Contenu du message est vraiment vide.

  2. Verite Guess

    Ikibwirwa n’icymva, icerekwa ni ikibona.

  3. Bizos

    Une déclaration de trop, pas de proposition concrète. Je me demande à quoi cette commission sert à part grignoter le budget de l’état. Où se trouve le médiateur de la République????

    • Elle sert à appuyer les actes gouvernementaux quelle que soit leur nature. Il parle des gens qui détiennent illégalement des armes, implicitement pour dire que les victimes de Ngagara étaient armées. Il se réveille trop tard. Même ceux qui sont à plus de 10.000 km de Bujumbura ont déjà condamné ces actes!

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