Ce vendredi 5 octobre, à partir de 18h, à l’Odéon Palace (Bujumbura) la chorale Saint Ignace de Loyola nous revient pour un concert, après une absence de quatre ans sur scène. Pour Lydia Niyuhire, chargée des relations publiques, c’est un retour placé sous le signe du renouveau.
<doc5389|left>Parles-nous en quelques mots de votre chorale ?
Elle est née en 1991, au lycée du Saint Esprit, par l’initiative d’un prêtre jésuite et de quelques élèves dudit lycée. Au départ, elle était composée exclusivement de lycéens. Mais par la suite, on s’est ouvert aux autres et depuis, toute personne qui aime chanter, est libre de s’inscrire dans notre chorale. On anime la messe chaque dimanche, au lycée à partir de 8h15.
Quatre ans de silence, n’est-ce pas beaucoup ?
Si. Mais cela s’explique par le fait que beaucoup de nos membres, qui sont des élèves en grande partie, s’en vont généralement à la fin de leurs études. Il n’est pas évident de les remplacer après coup. Actuellement, nous sommes assez nombreux pour animer un concert. Nous revenons donc cette année plus déterminés.
Les concerts de gospel sont en vogue en ce moment, comme par exemple Seraphim’s Song qui a fait un concert a l’IFB il y a moins de trois semaines. Est-ce dans le même registre ?
Certes, le gospel a ses spécificités, mais nous avons introduit une originalité par rapport a leur spectacle en incluant des sonorités d’Afrique de l’Est. On présentera un spectacle varié avec des danses de toutes sortes : traditionnelles et modernes. Tout un spectacle en somme.