Cette mouture rendue publique ce lundi 8 juin est contenue dans ce que le président de la Commission électorale nationale indépendante appelle « message technique », une sorte de SOS.
L’ambassadeur Pierre-Claver Ndayicariye l’a annoncée devant les représentants du Gouvernement, du Corps diplomatique, des déléguées de la société civile proche du pouvoir et des présidents des partis politiques qui ont entamés officiellement leurs campagnes électorales. 16 partis et coalitions politiques engagés dans la campagne contre la candidature du président Pierre Nkurunziza au troisième mandat n’ont pas pris part à cette rencontre arguant que la Ceni actuelle n’est pas conforme à l’esprit et la lettre de la Constitution.
«La date du 26 juin est techniquement proposée élections des députés et des conseils communaux, cette marge de manœuvre permettra d’organiser dans les délais les sénatoriales. C’est pour doter le Burundi d’un Parlement devant lequel prêtera serment le président élu», a annoncé l’ambassadeur Pierre-Claver Ndayicariye.
« La date du 15 juillet est suggérée pour l’élection présidentielle. Cela est en droite ligne avec les recommandations du sommet de Dar es-Salaam qui parle d’un report de 45 jours», a proposé le président de la Ceni.
«La date du 24 juillet est conseillée pour l’élection des sénateurs.» Pour l’ambassadeur Pierre-Claver Ndayicariye, malgré la pression du temps, ce scrutin reste facile à organiser car ne concernant que les conseillers communaux élus et se déroulant au chef-lieu de chaque province.
Appelant toute la classe politique à un engagement responsable, le président de la Ceni a déclaré qu’il est temps de prendre de bonnes décisions pour sauver le processus électoral, cela doit «passer obligatoirement pas une reconversion des cœurs et des esprits.»
Selon l’ambassadeur Pierre-Claver Ndayicariye, il y a des dates rouges à respecter pour ne pas tomber dans un vide institutionnel : «La date du 26 2015 août est consacrée à l’investiture du président élu. Elle correspond à la fin du mandat du président élu en 2010.»
Le président de la Ceni a rappelé la date du 9 août 2015 qui marque l’entrée en vigueur du Parlement. Il a insisté aussi sur la date du 8 juillet 2015. «Les conseils communaux doivent être mis en place avant cette date et ce sont ces derniers qui élisent les administrateurs des 119 communes que compte le Burundi», a-t-il insisté tout en précisant que les aspects politiques du processus électorale sont réservés au gouvernement.
Il faut remplacer les deux membres de la Ceni démissionnaires
Le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana présent lors de cette rencontre a annoncé une série de mesures, il s’agit notamment de la suspension des mandats d’arrêt lancés contre les organisateurs des manifestations. Mais il y a une condition, il faut que ces derniers arrêtent à leur tour les manifestations. Entre autre annonce, il y a le désarment endéans deux semaines des civils détenant illégalement des armes par la commission nationale chargée de la question.
Le ministre Edouard Nduwimana a également révélé qu’il y a des pourparlers avec « l’opposition radicale », pour remplacer les deux membres de la Ceni démissionnaire. « Si ces tractations n’aboutissent pas, d’autres voies seront explorées », a-t-il déclaré.
Parmi ces annonces, il y a également la sécurisation des hommes politiques de l’opposition, avant, pendant et même après les élections. Des discussions sont prévues pour étudier les contours de la question avec cette «opposition radicale». Le ministre Nduwimana a promis la réouverture prochaine des radios. « Il y a des démarches avancées pour que dans un premier temps, les journalistes travaillent en synergie à la Maison de la presse afin de couvrir notamment les élections», a-t-il révélé avant de déclarer que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour rapatrier les réfugiés se trouvant dans les pays limitrophes. «Une délégation de haut niveau sera dépêchée prochainement dans ces pays d’accueil pour discuter des modalités de retour au pays avant la tenue des élections.»
S’exprimant sur l’absence des représentants des partis d’opposition à cette rencontre, le ministre de l’intérieur a indiqué qu’il est paradoxal de clamer haut et fort que l’on est pour le dialogue et faire son contraire. «C’est clair, ils veulent peut-être saboter le processus électoral. Cette rencontre était une occasion pour donner leurs points de vue sur les propositions de la Ceni et les engagements pris par le gouvernement pour sortir de l’ornière», a conclut le ministre Edouard Nduwimana.
Trouvé sur un site que je croyais dormant un article récent citant les pensées de Nelson Mandela sur les dirigeants burundais – toutes factions réunies. C’était en l’an 2000.
http://www.burundibwacu.info/la-une/article/le-leadership-burundais-selon
Je suis effrayé de voir à quel point Mandela avait vu juste, et à quel point les choses ont peu changé. L’indispensable travail de Vérité et Réconciliation a été enterré pendant 10 ans par deux législatures. Les conséquences de ce manque de courage civique se font cruellement sentir dans la crise actuelle.
Je comprends la desolation qui se lit dans le visage d’Alain Nyamitwe. A ce moment precis de la commedie, j’ai l’impression que sa tete est a l’etranger. Mais il doit trouver comment sortir de cet enfer qu’il a accepte de vivre. Quand il etait dehors, il n’entendait pas de bruits de canons. Aujourd’hui ces bruits le reveillent et il ne sait pas si un jour ils le toucherons; car balles perdues n’epargnent personne.
Je ne lui souhaite pas ca du tout, mais c’est inquietant.
Finalement, l’exécutif a remplacé le judiciaire: sinon comment le premier peut-il annuler des mandats d’arrêt émis par ce dernier?!
Et quelles sont ces autres voies qui pourraient être explorées pour remplacer les Commissaires de la CENI qui ont démissionné?C’est douteux.
Nkurunziza et sa clique ont fait un putsch. les trois membre de la CENI lui déroule le tapis rouge. Ces hommes devront répondre au même titre que Nkurunziza de ce qui va suivre au Burundi. Nous voyons ce pays avance vers le cataclysme qui est l’agenda de Nkurunziza es sa clique. On va intimider, menacer, pousser à l’exil et de temps en temps tuer. Pour cela la milice des imbonerakure est prête et puis il y a la faim lente et prnicieuse. Nkurunziza et sa clique ont juré de nettoyer le Burundi de ses Tutsi. Les Hutus qui succomeront dans la manoeuvre seront passés au cas de pertes et profits.
Soutenir Nkurunziza, c’est soutenir ce plan. Nkurunziza doit entendre sans le moindre fard diplomatique que personne ne le laissera faire. Les président présents à Dar es Salam il y dix jours ne l’ont pas fait. L’histoire retiendra d’eux qu’ils n’ont pas eu l’intelligence et la force politique d’arrêter un malheur annoncé. Parphrasant Churchhill on dira d’eux: »They were given the choice between honor and dishonor. Thy chose dishonor and they got indelible dishonor. »
Ntantambi mufise yarabarokanye
Harya Edouard yavuze birya pour convaincre les blancs ngobatange amahera ariko ntiyibaze yuko ari ibijuju. Nta ceni iriho kandi nibabanze bafate abazanye interahamwe mugihugu hanyuma petero atange imihoho kuko dans 10 yateye amavoka pardon intobotobo gusa none mwumva ashaka iki
En 2010,Nkurunziza avait tout un boulevard libre pour le mener encore une fois au pouvoir après le retrait de l’opposition des élections jugées frauduleuses.Qu’en est il en 2015? Le boulevard est jonchée de barricades,pneus et branches en feu enlevés par la police aussitôt remis le lendemain.Un jeu de chat et de la souris qui n’est pas prêt de s’arrêter..Mais d’autres barricades sous de nouvelles formes sont venues en travers de ce boulevard et semblent difficiles a dégager que les précédentes:
– La ceni amputée de ses 2 membres démissionnaires,n’a plus sa raison d’agir au regard de la loi .L’ajournement du calendrier sans au préalable le remplacement « légal » de ses membres est nul et non avenu.
_L’assemblée nationale qui a fini son mandat peut être convoquée par le président de la république en session extraordinaire pour régler ce casse tête,mais le quorum de 80 ou 81 membres va t-il être atteint ?
_ La précipitation du gouvernement dans ses prises de décision est son meilleur ennemi.
_Au jour 45 des manifestations,même le capital sympathie dans le camp présidentiel qui espérait un essoufflement rapide de la manifestation, fond comme du beurre au soleil.Aucun message présidentiel pour consoler le peuple martyr mais plutôt une présence massive policière et répressive dans les quartiers.
De tout ceci, le pouvoir s’est rendu compte tardivement que le piège qu’il avait tendu a l’opposition se referme sur lui même,sur les institutions qui semblent désormais avoir perdues le nord.Personne ne peut prédire d’autres formes imprévisibles de barricades a l’endroit du pouvoir,qui peuvent surgir demain. Et pourtant,seul le départ de Nkurunziza pourrait débloquer la crise.
En tout cas,même si j’étais au cndd-fdd,je ne miserai plus sur la carte « pita »,synonyme de bien de maux.
Certains de mes points de vue par rapport a cette reunion:
1.Quand nous parlons d’Arusha et de la Constitution,c’est justement pour rappeler aux Burundais et surtout les politiciens que le pouvoir doit etre partage et que les equilibres politico ethniques doivent etre respecte.C’EST ALORS ETONNANT DE VOIR COMMENT LA CENI A TROIS COMMISSAIRES SE CROIT LEGITIME ET CREDIBLE AUX YEUX DES BURUNDAIS.C’est comme si le depart des deux commissaires etait une simple demission.Loin de la. Et curieusement la CENI n’est pas inquiete et dit simplement qu’elles seront remplacees.Si j’etais eux,j’aurais tout simplement demande que toute la CENI soit remplacee et cela ne peut pas avoir de consequences sur les elections!Qu’est ce qui nous dit que meme les trois ou les deux nouvelles ne vont pas encore une fois demissionne??!&Vaut mieux plutot que NDAYICARIYE evalue ses methodes.
2.Les medias: je suis revolte quand j’entends qu’il ya des conditions pour ouvrir nos medias.Ca fait presque deux mois que le monde rural est coupe des informations equilibres-seul RTNB et REMA diffusait jusqu’au 13 Mai alors que la campagne electorale avait deja commencee. Deja a partir du 13 mai,seule la RTNB fonctionne et abaccompagnee le CNDDFDD dans sa campagne pour les communales les legislatives -et mm les presidentielle car ils avaient deja commence.Et voila qu’aujourdui on veut nous ouvrir seulementla synergie des medias ou l’on trouvera RTNB REMA SALAMA ISANGANIRO RPA …. et cela pour les elections. Ce sera une deuxieme RTNB.Qu’est qu’ils pensent de nos journalistes en chomages?!!! SVP Plaidez et faites en un prealable que les medias puissent travailler normalent et que ceux veulent aider puissent le faire.IBINDI NUMVA ARI BACEMWO.
Le ministre de l’intérieur a été l’un des artisans de la fermeture de la RPA avant son incendie. Il a joué le rôle de pyromane et le revoilà comme par magie en tenue de sapeur pompier. Le ridicule ne tue plus au Burundi.
En outre,le ministre juriste veut entraîner l ‘opposition qu’il a lui même créée et qualifiée de « saboteur », a dialoguer sur une violation de la constitution en remplacement des 2 dames de la ceni a l’heure actuelle incomplète et illégale au regard de la loi pour sortir une quelconque décision importante. L’opposition réclame ses droits constitutionnels et le départ de Nkurunziza,sans plus.Il n y a pas matière de négociation sur la constitution.Pourquoi ce pouvoir a t il peur d’utiliser les instruments juridiques a sa disposition pour combler le vide institutionnel? Une énième violation constitutionnelle éventuelle après celle du mandat de trop pourrait raviver
L’opposition devrait tenir ferme jusqu’au bout et ne pas tomber dans ce piège de négociation que veut lui tendre ce pouvoir, aux marges de manœuvre légales réduites, qui n’hésitera pas sans aucun doute a foncer tête basse et précipiter les élections aux issues incertaines.
En attendant les lendemains meilleurs ou pas, ayons la foi et surtout rendons gloire au Seigneur le vrai détenteur du pouvoir qui donne et retire a qui Il veut.
Tout ce chaos etait bien previsible. Et Les morts depuis le 26 Avril 2015? Non, faudrait faire a Mr Nduwimana que lui et son government (sortant) devraient repondre de leurs acted. Sinon le cercle infernal ne fera que s’agrandir. Pauvre Burundi
C’est bizarre de craindre un vide institutionnel alors qu’on est déjà dans un vide constitutionnel. L’un appelle l’autre, pas obligé yo kwihagararako!
J’ai honte d’être Burundais et je suis sincère en disant ceci. Tenez:un type comme Nduwimana Edouard a le culot d’affirmer que dans une seule semaine on aura fini de rapatrier plus de 150.000 personnes; désarmer les milices que l’on a armé pendant plus de 10 ans, remplacer une CNI devenue inconstitutionnelle par la force de la terreur………Et il le dit en présence des diplomates qui n’en finissent pas de se moquer de la médiocrité d’une classe politique qui fait désormais école dans le monde entier. C’est sûr que quand il a fini d’indisposer les gens il est allé fournir un faux rapport à Nkurunziza, accompagné par Mutabazi, Nduwayo Gérard et Bigirimana Jacques!!!!
Hier je bavardais avec un diplomate européen très au fin avec les arcanes de la politiques burundaise et il me disait textuellement ceci. « Ca fait plus 25 ans que je suis impliqué dans la politique burundaise, les hutu au pouvoir aujourd’hui sont si médiocres, si gourmands, que se demande si ils ne sont pas mentalement dérangés » . Je pouvais plus continuera conversation……
Kibwa
Hahaha! None ntiboguha igihugu ukagitwara! Urindiye iki? Mbega abo ba diplomate uvuga barusha abarundi kumenya igihugu Cabo? Oya nawe Kibwa eka uri ikibwa nyene kuko wiyunvira nk’indura! !!!!Mbega Ko abarundi twese twacize politologues et consultants muri Aya magume? Mbega uwaciye Ku ntebe y’ishure aca aba umuhinga muri vyose? Hihihihih! Mbega ubwo bwenge Ko mutigeze mubukoresha mu kwubaka igihugu. Vuge yamuhe kuko bamwe barondera akazi n’akabanza! Ariko menya Ko nyene intambi ari uyifashe ikirindi! !!!! N’assumez pas tous un air savant parce que vous n’êtes pas savants!!!!!
Mr Kibwa, vous avez honte d’être Burundais. Pourquoi? Et la fierté d être umurundi ?
Cela ne vous dit rien?
1) Je propose Chauvineau Murwengezo comme vice-president de la CENI et Eulalie NIBIZI comme DAF de la CENI.
2) La reouverture d’au-moins deux radios: ISANGANIRO , BONESHA et RENAISSANCE
Si ces deux choses sont faites, on va aux elections avec ou sans NKURUNZIZA, et s’il est toujours candidat, il sera battu.
Ewe claude uri igito.ubaye nkuwuraho ngo twebwe turemeye guhiganwa nuwariwe wese, none nawe ngo aba nkururunziza canke uyundi? ubu rero naho bozana umuzungu mwebwe turabonako mwokwemera, proposa vyose ariko uhere gusokora candidature ya nkurunziza hanyuma ukwirikizeko ibindi. ntiturabaja.
ngashigikiye claude, chauvineau et eulalie nibizi, Ouverture RPA et renaissance pendant 2 mois. avec ou sans Nkurunziza, on va aux élections. Yotsindwa a 35%.