Dans une correspondance adressée aux banques commerciales, ce mardi 19 janvier, la Banque de la République du Burundi (BRB), annonce que tous les comptes en devises des ONG bénéficiant de l’aide extérieure déjà ouverts dans les banques commerciales doivent être fermés au plus tard le 31 mars prochain. Ils doivent être ouverts à la BRB.
Cela dans le cadre de l’application de l’article 14 de la loi du 31 décembre 2015 portant fixation du Budget Général du Burundi pour l’exercice 2016. Cette disposition stipule : « Au titre de la gestion budgétaire 2016, tous les comptes en devises des entités et projets de l’Etat et ceux des ONG recevant de l’aide extérieur doivent être ouverts à la BRB… »
Dans cette même correspondance, la BRB affirme qu’il est désormais interdit aux banques commerciales d’accepter les ordres locaux ou étrangers de procéder au change en créditant les comptes en BIF de ces organisations au cas où ces ordres seraient libellés en devises.
wait and see! akataraza kari inyuma! le burundi se plonge doucement dans une dictature comme à l’epoque des idd amin dada ou le dictateur a l’apparence d’un dieu qu’on ne peut pas contredire! je m’adresse surtout aux partisans du pouvoir en place! vous assi vous ne serez pas epargnés des conséquenses nefastes d’un dictateur egoiiste qui ne respecte pas la loi fondementale et les textes y reletifs!
Depuis quand q’une BANQUE de la republique fait du personal banking?
Bavandimwe nshuti, ni ukuza U Rwanda rukabaguriza
Le régime de Bujumbura est aux abois. Décodons la mesure : « la BRB ne dispose plus de liquidités en suffisance pour faire face aux besoins de l’économie du pays et cherche en désespoir de cause n’importe quel moyen pour pouvoir renforcer ses fonds propres ». Il n’y a pourtant pas si longtemps, le sémillant responsable de la communication nous assurait que l’économie du pays ne serait pas impactée par l’arrêt de l’aide internationale… on en rit encore
Demain ce » gouverneur »pourrait demander la confiscation des comptes des pays et organisations donateurs des que » le peuple dit » oui, oui c’est oui apres tout !
Ico nosaba ababishobora ni uko abafise amadevise mu ma banque, ko bonyaragasa bakayakurayo
bakayahungisha. Ayo mahera yajane muri Kenya canke muyatware muri Tanzanie; mwirinde gusa kuyajana muri Kongo guko bakora nka BRB, nakare nta ho bitaniye.
suis desolé, la monnaie congolaise est très stable. le Congo avait touché le fond, il a remonté, mais le Burundi continue sa descente aux enfers.
@Karikera
1. Si vous ne craignez pas qu’un jour l’Etat burundais ne « confisque » vos devises etrangeres, et si de toute facon vous allez finir par convertir vos dollars (par exemple) pour des depenses sur le sol burundais, ca ne vaudrait pas la peine d' »exiler » vos devises etrangeres.
2. Mais si vous allez utiliser vos devises pour l’importation des marchandises a partir des pays de la sous-region, vous porriez profiter de la montee du cours du dollar americain.
Par exemple si l’on prend les extremes des taux de change au cours des derniers douze mois:
– Pour la Tanzanie, le dollar s’echangeait contre 1765 shillings le 2 fev. 2015 et contre 2325 shillings le 24 juin 2015. Le dollar a augmente de 31,73%.
– Pour le Kenya, le dollar s’echangeait contre 91,05 shillings le 8 mars 2015 et contre 106,12 le 7 septembre 2015. Le dollar a augmente de 16,55%.
– Pour la RD Congo, Mswahili avait raison, le franc s’est stabilise. Le dollar s’echangeait contre 901 francs le 29 mai 2015 et contre 931,92 francs le 29 octobre 2015. Le dollar a augmente de 3,43%.
– Pour le Burundi, le dollar s’echangeait contre 1634,70 francs le 21 juillet 2015 et contre 1525 francs le 27 decembre 2015. Le dollar a chute de 6,7%.
(Voir Xe.com).
Bonjour Stan
Afin que votre commentaire ait de sens statistique- économique, vous devez faire référence à la même date : Jour-mois-Année. Pour l’année, on y est.
Vous dites : « Pour la Tanzanie, le dollar s’échangeait contre 1.765 shillings le 2 fév. 2015 et contre 2.325 shillings le 24 juin 2015. Le dollar a augmente de 31,73%. »
Votre domaine de définition est donc représenté par « le 2 février et le 24 juin » 2015.
@SS
Oui, vous avez raison, votre approche est peut-etre plus pratique. Pour chaque pays, j’aurais pu donner/comparer par exemple le taux de change le 24 janvier 2015 et le 25 janvier 2016.
Mais j’ai voulu plus attirer l’attention sur la montee du dollar americain et j’ai bien precise que je prenais les extremes des taux de changes: donc la date quand la monnaie etait a son plus bas niveau ou a son plus haut niveau par rapport au dollar.
sauf que contrairement aux autres pays où le taux en banque est pareil ou du moins avoisines celui du marché noir chez nous, au Burundi, on passe de 1630(banque) à 2100bif( marché noir)
Continuez …, et persévérez. Mais, votre approche est insensé et infantile, Monsieur Stan.
N’allez pas plus loin! Ou vous savez ou vous n’en savez rien.
SS
Est-ce que dans d’autres pays cela se fait???
Cela sonne comme une agonie!
J’ai du mal a comprendre le bien fondé de cette mesure!
Quelqu’un pourrait nous eclairer?
Cela veut dire que les caisses de l’état sont vide, l’état a besoin des devises pour pouvoir survivre un peu!!!!! C effectivement une agonie de l’état burundais
Il faudrait retourner a l’ecole pour que tu puisses comprendre cette mesure de la BRB
Il a seulement demandé si quelqu’un pouvait lui éclairer, si tu n’es pas en mesure de le faire, restes au moins poli.
Natahuye kera. Utwo nari mfise nca ndadukura yo. C’est du vol de l’etat a ces citoyes. Igitangaje nu ko il y’en a umengo ils aveuglement prets a accepter toutes les betises que ce gouvernement commet! Ngo zaba ama devises yawe nce ndaguha cette monnaie de singes qui devalue chaque jour…Reka ntwenge kweli.
Les mesures prises par le gouvernement sont ensignees a quelle ecole?
Comme cela nous allons tous apprendre, etre informes et suivre.
@Jmm Man
Une piste, peut-etre?
« D’apres le Fonds Monetaire International (FMI) et la Banque Mondiale, 34 sur 45 pays de l’Afrique sud-saharienne sont dans une situation pire qu’en 2008. Et ce qui est le plus inquietant, plusieurs des grandes economies africaines, y compris l’Afrique du Sud, ont de grands besoins de financement venu de l’exterieur et superieur a 10% de leur produit interieur brut (PIB) », a dit Sim Tshabalala (=Joint chief executive of Standard Bank Group, en Afrique du Sud).
(Voir Sungula Nkabinde: « The « Africa rising » story is no fairy tale », http://www.moneyweb.co.za, 22 January 2016).