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La Brarudi plus soucieuse de la préservation de l’environnement

06/05/2018 Commentaires fermés sur La Brarudi plus soucieuse de la préservation de l’environnement
La Brarudi plus soucieuse de la préservation de l’environnement
L’Administrateur Directeur Général ( à gauche) et le Directeur Marketing de la Brarudi apprécient la qualité des meubles

En plus de sa vocation commerciale, la Brarudi soutient la Cité des Jeunes Don Bosco de Buterere dans l’exécution d’un projet dénommé «Projet Palettes». Celui-ci consiste en la fabrication de meubles à base de palettes endommagées.

Considérées jadis comme des déchets, elles finissaient souvent par être utilisées dans la cuisson comme bois de chauffage. Personne ne pensait qu’elles pouvaient servir à la fabrication des meubles de qualité. Elles, ce sont les palettes sur lesquelles la Brarudi range les casiers de boissons dans les entrepôts et qui servent également dans le transport de ses produits.

Après cette utilisation classique, elles sont désormais recyclées en vue d’une réutilisation. Grâce à la Brarudi, à travers le Projet Palettes, la Cité des Jeunes ‘‘Don Bosco’’ de Buterere produit une gamme d’objets mobiliers. Entre autres chaises, tables, tabourets et objets d’art. L’exécution de ce projet est en cours depuis le début de 2017.

Dans l’après-midi du vendredi 4 mai, ce projet fait l’objet d’une visite officielle. Hubert Eze, nouvel Administrateur Directeur Général et Lamine Abassi, Directeur Marketing de la Brarudi sont entourés du Secrétaire Permanent au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Environnement et du Directeur du Département de l’Enseignement des métiers et de la Formation Professionnelle, d’ambassadeurs et de dirigeants de banques. Tous sont venus constater combien la Brarudi est plus que soucieuse non seulement de la création d’emplois mais aussi de la préservation de l’environnement.

Bernard Quintin, ambassadeur du Royaume de Belgique, Radjabu Hassan Gamaha, ambassadeur de la République Unie de Tanzanie, les Administrateurs Directeurs Généraux de l’INTERBANK et de la KCB, sont quelques-uns des invités présents lors de cette visite.

Les responsables du centre font découvrir le processus de fabrication des meubles en palettes en partant du démantèlement jusqu’au salon d’exposition en passant par la soudure et la menuiserie. Les invités sont impressionnés par l’esthétique et la solidité des meubles fabriqués à partir des palettes.

Le Projet Palettes a créé 50 emplois permanents

Des ouvriers en train de démonter les palettes

Les soudeurs produisent des objets métalliques, notamment des cadres. Les ouvriers démontent les palettes usées avant leur transformation à l’atelier de menuiserie. C’est au niveau de ce dernier que se fait l’essentiel du travail : le traçage, le collage, l’assemblage, le vernissage, etc. Les meubles finis sont stockés dans un bâtiment voisin de cet atelier.

Lamine Abassi, Directeur Marketing de la Brarudi, fait savoir que le Projet Palettes présente une valeur ajoutée sous plusieurs aspects. Avant son exécution, le mobilier majoritairement en plastique que son entreprise octroyait aux points de vente partenaires était importé. «Ainsi, il coûtait cher».
Au sujet de l’emploi généré par ce projet, le Directeur Marketing de la Brarudi souligne l’impact social du projet. «Derrière ces 50 employés, c’est 50 familles, bref, ce sont des centaines de personnes qui vivent grâce à ce projet».

Sylvestre Ndoricimpa, ouvrier qui démonte les palettes, ne tarit pas d’éloges envers la Brarudi. «Je travaille ici depuis mai 2017. Depuis, je n’ai aucun souci par rapport au quotidien de ma famille. Nous sommes bien payés». Il souhaite que «le Projet Palettes» soit étendu à l’intérieur du pays pour que d’autres décrochent du travail. «C’est possible surtout que la Brarudi a des partenaires qui ont besoin des meubles partout dans le pays». M. Ndoricimpa remercie la Cité des Jeunes Don Bosco de Buterere pour la promotion des métiers à travers non seulement l’enseignement mais aussi la réalisation des projets.

Le gouvernement reconnaissant envers la Brarudi

Epaphras Ndikumana, Secrétaire Permanent au Ministère de l’Agriculture, l’Elevage et de l’Environnement, salue «le Projet Palettes». La préservation du patrimoine forestier lui tient particulièrement à cœur. Il évoque également la création d’emplois, etc.

Comme les bénéficiaires de premier plan, M. Ndikumana appelle à son élargissement à l’intérieur du pays. «Le patrimoine forestier étant menacé, la vulgarisation du Projet Palettes sera avantageux étant donné qu’il a un impact positif sur l’environnement».

Dieudonné Gahama, Directeur du Département de l’Enseignement des Métiers et de la Formation Professionnelle, se félicite qu’une grande entreprise comme la Brarudi se soucie du développement des métiers. «C’est du nouveau. Le Projet Palettes met en exergue l’importance des métiers. D’objets sans valeur aux yeux de tout le monde, il sort des produits de qualité».

Et aussitôt de lancer : «Aucun pays au monde ne peut se développer sans investir dans les métiers». M. Gahama estime que les entreprises peuvent contribuer à la promotion de l’enseignement des métiers. «En amont, elles peuvent nous aider à l’élaboration des programmes correspondant à leurs besoins».
Quant au Père Ferdinand Ntunzwenimana, responsable de la Cité des Jeunes Don Bosco, il se dit reconnaissant envers la Brarudi. « Avant le Projet Palettes, confie-t-il, les activités dans ce centre dépendaient seulement des commandes des particuliers. « Nous avions alors une dizaine d’ouvriers seulement». Mais, avec l’appui de la Brarudi, leur nombre a été revu à la hausse. «Ils sont aujourd’hui une cinquantaine». Le Père Ntunzwenimana ajoute que le Projet Palettes facilite les travaux pratiques des élèves de ce centre. «Ils apprennent beaucoup des œuvres de leurs aînés qui travaillent dans les deux ateliers».

Un mobilier burundais dans un cadre burundais

Déo Bukera, propriétaire restaurant Belvédère, bénéficiaire des meubles fabriqués par la Cité Don Bosco de Buterere exprime sa satisfaction. «Ce sont des meubles très jolis et confortables fabriqués à partir du bois sec que nous n’avons pas l’habitude de voir au Burundi». Et d’assurer que ses clients sont agréablement surpris d’avoir un mobilier burundais dans un cadre burundais.

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