Le 18 février, les organisateurs de la Biennale internationale de Bujumbura ont animé une conférence de presse à l’hôtel Club du Lac Tanganyika. Ils ont mis le point sur l’état d’avancement de la préparation de cet événement culturel.
« Satisfaisant », a rassuré Rose Ndayiragije, la représentante légale de la Biennale. Elle a confirmé que la Biennale aura bien lieu comme annoncé lors de la première conférence de presse, en novembre dernier.
Mais elle réitère encore son appel au soutien, l’organisation d’un tel événement nécessitant des moyens humains et financiers importants. « On vise une totale réussite de l’événement, ce qui serait bénéfique pour l’image de notre pays » souligne-t-elle.
Le Directeur Général de la Biennale, Arthur Cyriaque, a profité de la conférence pour dévoiler le logo et l’affiche de cette édition. Il explique que le tambour au premier plan veut symboliser notre patrimoine culturel, qui sera à l’honneur lors de cette édition.
Alfredo Frojo, PDG de l’hôtel Club du Lac Tanganyika et soutien indéfectible de l’événement, souligne le rapport entre culture et économie. « Ce genre d’événement nous amène des touristes, et ces derniers, comme vous le savez tous, sont une bouffée d’oxygène pour les économies boiteuses comme la nôtre. »
Le délégué de l’Unesco a mis en exergue la primauté de la culture dans l’existence d’un peuple. Pour lui, « la culture est l’âme d’un peuple » et c’est pourquoi l’Unesco réserve un soutien privilégié à l’événement. Il a tenu aussi à plaider pour la normalisation de la langue kirundi, élément capital de toute culture.
La Biennale Internationale de Bujumbura a comme thème « L’Art et la Culture, facteurs de Paix et de Développement ». Elle verra la participation de plusieurs pays dans des domaines variés comme les arts plastiques, les spectacles vivants, les colloques, etc. Elle se déroulera du 10 au 18 Avril 2015 dans différents endroits de Bujumbura.
Cher Alfredo, avec tout le respect qu’on vous doit, tu aurais pu choisir une autre expression que «…les économies boiteuses comme la nôtre.» Vous n’êtes pas burundais, et vous ne serez jamais, et cette «économie boîteuse» est en train de t’enrichir. Respire donc cette oxygène du Lac, et écris «économie en lambeaux» ou «crise sans précédent». Ces DD vont partir bientôt et sache bien qu’on retournera dans les livres, tu as intérêt de n’avoir pas corrompu, tu risques gros !