Il s’agit du « Projet d’appui à la décentralisation et au développement local de la province de Kayanza ». Le royaume de Belgique et la Coopération Suisse y ont signé, ce jeudi 2 août, une lettre d’entente y relative. La Belgique finance ce projet à hauteur de 3,975 millions d’Euros. Trois ministères du gouvernement burundais, la Belgique et le FNUAP ont aussi fait un accord concernant un autre projet intitulé « Lutte contre les fistules et promotion de la santé maternelle au Burundi ».
<doc4830|left>Pour ce second projet, la Belgique déboursera 1,25 millions d’Euros et le FNUAP 500.000 $. Selon un communiqué de presse de l’ambassade du royaume de Belgique au Burundi, l’objectif du premier projet est de contribuer à l’établissement d’une gouvernance locale, démocratique et qui favorise le développement socioéconomique. Il vise aussi à lutter contre la pauvreté.
En tenant compte des besoins réels sur terrain, différentes activités seront menées. Il s’agit, précise le même communiqué, de renforcer les capacités en matière de planification, de gestion et de mobilisation des ressources financières. Il sera aussi question, ajoute-t-il, "d’appuyer la mise en œuvre de micro projets extraits des plans communaux de développement communautaires".
D’après le communiqué, ce projet permettra également de mettre en place un fond d’appui au développement local des neuf communes de Kayanza, sur base des critères de performance et appuyer la mise en place d’un système de suivi-évaluation et de capitalisation.
Au nom du gouvernement burundais, Edouard Nduwimana, ministre de l’Intérieur, précise que ce projet vient à point nommé. Il rappelle que la décentralisation est, certes, une affaire de lois et de règlements mais que c’est, surtout, une réponse, par les autorités locales, aux attentes des populations qui souhaitent des services de base de meilleure qualité.
La santé maternelle aussi
Trois ministères du gouvernement burundais, la Belgique et le FNUAP ont aussi fait un accord concernant un autre projet : « Lutte contre les fistules et promotion de la santé maternelle au Burundi ». La coopération belge finance ce projet à hauteur de 1.250.000 euros et le FNUAP a contribué à raison de 500 000 dollars américains. Selon le communiqué, le but de ce projet est de renforcer les institutions qui interviennent dans ce projet. Il vise aussi à faire un plaidoyer, à procéder à une réinsertion sociale des ex-patientes, à faire une planification et à établir une base de données fiables et harmonisées sur cette thématique dans sa globalité.
Des distinctions honorifiques
Après la signature de ces lettres d’entente, l’ambassadeur de Belgique au Burundi, Jozef Smets, a décoré certaines personnalités. Elles ont été choisies de part leurs bonnes œuvres et leur rôle dans l’histoire du Burundi, indique le communiqué. L’ambassadeur Smets souligne que, par l’octroi de ces distinctions, la Belgique veut honorer ses relations riches et diverses avec le Burundi, tant dans le secteur gouvernemental que dans le secteur non-gouvernemental. Les personnalités décorées sont :
– Princesse Rosa Paula Iribagiza
– Sylvestre Ntibantunganya, ancien président de la République
– Ambassadeur Egide Ndikuriyo, directeur général chargé des relations avec l’Europe, l’Amérique et les organisations internationales, au ministère des Relations extérieures et de la coopération
– Pierre Claver Rwasa, country Manager à Brussels Airlines Burundi,
– Pierre France, administrateur délégué de METALUBIA et vice-président de la Chambre de Commerce Belgo-Burundaise
– Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome
– Goreth Kanyange, représentante légale du CAD-Convergence pour l’auto-développement des domestiques.