Vendredi 22 novembre 2024

Économie

La Banque centrale crie haro sur les cambistes

21/07/2016 11
Jean Ciza : «Les bureaux de change doivent suivre la réglementation»
Jean Ciza : «Les bureaux de change doivent suivre la réglementation»

Au moment où s’observe un manque suivi d’une flambée de devises, la Banque de la République du Burundi pointe du doigt les bureaux de change et les cambistes ambulants. Le gouverneur de la BRB a rencontré ce jeudi 21 juillet ces derniers pour leur rappeler de se conformer à la réglementation.

Pour la BRB, la flambée des devises sur le marché parallèle constitue une menace pour la monnaie burundaise. Mais les responsables des bureaux de change se défendent : «S’il y a une flambée du cours du dollar ou de l’Euro sur le marché parallèle, c’est sous l’effet de la carence des devises au Burundi».

C’est au moment où le dollar s’échange à 1.670 Fbu à la Banque centrale alors que sur le marché parallèle le dollar est à 2.780 Fbu, ce jeudi 21 juillet. La BRB, garant de la politique monétaire du pays se dédouane en accusant les bureaux de change de travailler sans respecter les normes.

Si ses bureaux de change exerçaient leur travail selon la réglementation, explique Jean Ciza, gouverneur de la BRB, il n’y aurait pas de différence substantielle sur le marché parce que le gros des importations est financé par les banques commerciales.

Mais aujourd’hui, accuse-t-il, il y a des gens qui veulent contourner la réglementation en s’orientant vers les bureaux de change alors qu’en général ces derniers ne sont pas autorisés à vendre plus de 3.000 dollars par individu et par jour.

La BRB demande qu’il y ait respect des consignes et une bonne collaboration avec les responsables des bureaux de change. La Banque centrale a annoncé qu’elle compte saisir la police pour chasser les cambistes ambulants, accusés de ’’représenter une menace pour la monnaie burundaise’’.

BRB

Forum des lecteurs d'Iwacu

11 réactions
  1. Grave

    Mr Jean Ciza, empennez-vous à vous-même c’est de l’incompétence c’est tout.
    Ugutwara igihugu si ukubadarara mu ntebe, kunwa champage no kwiruka inyuma y’amafaranga mucokeza mu mipfuko(corruption). Gutwara igihugu ni ubwenge, ni sacrifice no kurondera ineza ya bose. Ko mu ma domaine yose vyatabagaye, muzohashira hoose abapolici. Murateye isoni n’ikigongwe. Rindira urwaruka isinzi ruri miri chômage, abo mwima akazi ngo n’uko atari aba DD aho bazikangurira! Imbere si heza je ndakurahiye.

  2. Maya

    [NDLR: La Banque centrale a annoncé qu’elle compte saisir la police pour chasser les cambistes ambulants, accusés de « représenter une menace pour la monnaie burundaise »], seulement alors que les banques commerciales et les soi-disant bureaux de change font les mêmes!!!

    Certes, il y carance des devises sur le marché mais cela ne devrait pas joustifier le laisser-faire qui s’observe aujourd’hui sur le marché. Chacun faitce qu’il veut, fixe le prix du dollar comme il veut, on dirait le régulateur n’existe plus. Que la banque centrale prenne des mesures qui s’imposent contre les soi-disant bureaux de change. Sinon ils seraient complice avec ces supéculateurs qui sont entrain de jouer sur la monnaie burundaise!

  3. kabwa

    L’unique solution à ce problème est l’entrée des devises dans le pays, pas une force policière ou militaire. Vous savez bel et bien les conditions pour y arriver: Négociez avec toute la bonne foi pour la fin de la crise socio-politique.
    La BRB a t-elle suffisamment de devises pour servir tous les gens qui en ont impérativement besoin? Loin de là.

    • gourou

      @kabwa
      Négociez avec toute la bonne foi pour la fin de la crise socio-politique…. Pensez vous que cela suffit… Il penser à aimer son pays et travailler en âme et conscience pour le développement. Si non penser pouvoir survivre grâce à l’aide des donateurs c’est porter tout son espoir au vent qui souffle.

  4. Les devises sont rare partout dans la sous region. Les Burundais deracines qui parlent toujours du mal sur leur pays devaient cesser ce comportement de manque d’amour envers le pays qui les a eduque. Quelle betise?

    • l'histoire est en marche

      Ico gihugu co mu karere wagiyemwo usanga nta ma devises bagira citwa gute? Ahahahahaha

      • Fofo

        Je suis à Nairobi pour le moment, le taux montante chaque jour! Mais au Burundi, il y a un laisser-faire de la part du régulateur.

    • RUGAMBA RUTAGANZWA

      @HIMA Jeremy
      « Les devises sont rare partout dans la sous region »

      Vous mentez comme vous respirez sauf qu’il n y a pas de décrets à signer pour que l’économie marche. Il faut travailler et travailler dur pour le redressement de l’économie nationale mais ceci n’est malheureusement pas votre côté le plus fort au CNDD-FDD et votre bilan parle de lui-même… En 10 ans de règne sans partage le CNDD-FDD et son Gouvernement ont fait du Burundi non seulement le pays le plus pauvre du monde mais aussi un des plus corrompus et des plus affamés sur terre.. ! Quand vous dites que les devises manquent dans la sous-région, voulez-vous bien nous expliquer un peu chiffres à l’appui ? Le franc burundais se casse la figure, tous les jours depuis quelques semaines et à un rythme effréné et vous dites que c’est normal, que c’est le cas ailleurs? Mais vous vous moquez du monde, vous nous prenez pour des ânes, je pense..! Le franc burundais va être bientôt un chiffon de papier je vous promets et le pire est à venir. En effet le problème ce n’est pas le marché noir, ce ne sont pas les Bureaux de change c’est le manque de devises dû au fait que les aides ont été coupées alors qu’elles constituaient votre principale source de richesse nationale. Au lieu de mentir comme vous respirez et de façon éhontée, vous devriez conseiller à vos amis du CNDD-FDD de se grouiller vite à Arusha pour qu’on mette en place un Gouvernement de transition (sans Nkurunziza évidemment) pour que le Burundi soit relancé pour un futur meilleur car là là vous nous menez droit dans un mur et c’est le Burundi entier y compris tous vos Bagumyananga que vous aurez sur votre dos… ! Je ne crois pas que le peuple acceptera indéfiniment de mourir collectivement pour une poignée de gens qui se la coulent douce (en réprimant et en exécutant en extrajudiciaire ceux qui essaient de s’opposer à eux) alors que 99,99% des Burundais broient du noir.

  5. Komera

    Les Burundais vivant à l’ étranger avons plus la possibilité d’ entrer sous peine d’ être « lessivés » !!! Voilà les conséquences! Twazana amadevises menshi ngaho!

  6. Munyagihugu

    Ce n’est pas un decret ou une ordonance ou une autre mesure des autorites d’un pays qui fixe la valeur de la monnaie. La valeur reel de la monnaie est celle qu’on trouve au marche. L’importation-exportation, la production, les aides etrangeres, investissement dans le pays, etc etc…peuvent stabiliser notre monnaie.
    A l’epoque de Mobutu, le frais zairois est devenu catastrophique, est-ce que Mobutu ne pouvait pas signer et proclamer que le zairois equivaut a telle valeur en devises???
    Acceptons que le Burundi est sur le point de chutte et trouvons la solution ensemble.

    • Meurlsaut

      @Munyagihugu
      A l’époque de Mobutu ce n’était le frais(franc) zaïrois mais le zaïre parce que la RDC actuel (le Zaïre avec Mobutu) avait le Zaïre comme monnaie,le Zaïre comme pays et le Zaïre comme fleuve! Et le mérite de Mobutu c’est d’avoir transformé tous les zaïrois en millionnaires mais des millionnaires qui ne pouvaient rien s’acheter.
      Avec le pouvoir descendant de Dieu au Burundi aujourd’hui,on pressent que les burundais risquent d’empocher des millions demain mais des millions qui ne leur permettront pas de se payer même pas un morceau du pain.CNND-FDD,vive le pouvoir venant de Dieu!!!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 188 users online