Deux parties revendiquent les parcelles de Kinyankonge, se traitant mutuellement d’usurpateurs. Nestor Gasaba, conseiller à la présidence, et l’administrateur communal de Ngagara sont accusés de soutenir l’un des deux camps. Ceux-ci nient les faits.
La première partie est composée des successions Rwayongwe (8 hectares), Kanyarushatsi (1hectare et 50 ares), Madangwa (2 hectares), Magerano (2hectares), Salum Simba (12 hectares) et Shabani Bin Mukosa, alias Mwevi (7hectares) représenté par Roger Nsabimana, qui, par ailleurs, représente tous les acquéreurs de bonne foi de ce camp.
Ils indiquent détenir des papiers (certificat d’enregistrement, acte de notoriété, certificat d’authenticité de l’acte de notoriété, attestation d’appartenance, procès-verbal d’arpentage et de bornage) prouvant que les terres se trouvant sur le site Kinyankonge leur appartiennent.
Christine Rwayongwe affirme que certaines familles ont eu ces terres à Kinyankonge en 1958 par une convention royale. Pour d’autres, c’est en 1964 en achetant, comme son père. « Toutes ces successions ont des titres des propriétés. »
L’affaire remonte à 2006. Une ordonnance du ministère de l’Intérieur, des Travaux publics et de celui de la Justice stipule que les terres de Kinyankonge-Nyabagere retournent au domaine de l’Etat. Tous les travaux sur ce site sont suspendus. Bizarrement, indique Christine Rwayongwe, la clique Henry Hatungimana, alias Gringo et ses acolytes continuent de morceler des parcelles dans leurs propriétés et à les vendre. « Pour se couvrir, ils ont distribué des parcelles à Nestor Gasaba, conseiller à la présidence, aux hauts gradés de l’armée, de la police, du service national des renseignements et aux anciens magistrats et procureurs. »
En 2011, Jean-Baptiste Gahimbare, alors ministre de la Bonne gouvernance, adresse une correspondance le 4 avril à son homologue de l’Environnement. Il affirme qu’au regard de toutes les dispositions légales, l’acquisition de la propriété d’Edouard Rwayongwe de 8 hectares a été régulière.
Dans la foulée, Jean-Baptiste Gahimbare adresse une autre correspondance au ministre de l’Environnement pour lui signifier que la succession Shabani Bin Mukosa possède une propriété foncière de 7 hectares à Kinyankonge. Le ministère de l’Environnement ne bronche pas, et les différentes successions ne sont pas rétablies dans leurs droits.
Pour Christine Rwayongwe, il y a un plan mis en place par Nestor Gasaba, conseiller à la présidence chargé des questions sociales et culturelles, aidé par Désiré Gahungu, administrateur communal, de les spolier.
Et pour cause, explique-telle, ces acheteurs se sont mis à bâtir des maisons à partir de 2010 sans permis de construire, sans numéro de cadastre, alors que ces constructions se trouvent dans le périmètre urbain. Et surtout malgré différentes mises en garde et interdiction du ministère de l’Environnement et de celui des Travaux publics.
Le 25 mai 2012, le ministère de l’Environnement sort une ordonnance portant viabilisation du site Kinyankonge. Il décide que les attributaires des parcelles produites dans ce lotissement seront prioritairement les occupants réels de bonne foi. Chaque bénéficiaire devra payer les frais de viabilisation. Le ministère ordonne enfin que les occupants qui ont des prétentions sur un même terrain soient départagés par les instances judiciaires.
Mais depuis, l’affaire stagne. Jean Kanyarushatsi affirme que sa famille a gagné le procès à la Cour administrative le 29 juin 2013 contre ceux qui ont acheté des parcelles dans leur propriété. Mais contre toute attente, le jugement n’a pas encore été exécuté.
A voir la destination finale des terres récupérées injustement par la CNTB, on croirait que seuls les dirigeants et hauts gradés avaient des terres spoliées en 72.
Du banditisme pure et simple mais coordonné par des hauts responsables et c’est ce qui est gravissime.
mb mushikiwabo aho ntanagasoni?je ngira uri umubembekazi kko sinari bwumv umurundi atuka inka ngo ces betes?hama abo batutsi uvuga ubanka ubakunda ntaho uzobashira,hama ce mm bete ta kstion ngo ayo matongo bayarons ryari?aho wabarimira warima mu kirere??
« Aho wabarimira warima mu kirere?? »
Mbe wewe wiyita Grace , iyo uvuze gutyo ntuba ututse Abahutu none? Utaniye he na Mushikiwawo??? Ubuho tuzoraba uwuzorimira uwundi! Ibintu vyarahindutse
@Bella: A Kinyankonrwe, Certains de nos compatriotes (y compris des tutsis) veulent spolier des acquéreurs de bonne foi de 1958 en associant certains dignitaires hutus dans ce plan, et cibler précisément ce fameux conseiller de je ne sais quoi encore à la présidence. Ce qui est malheureux, c’est que mes frères hutus, qui se prennent pour des intellos, sautent sur la toile pour applaudir des deux mains cet acte d’injustice qui a caractérisé notre pays et qui continue encore! Mais répondez-moi: Est-ce que vous connaissez l’Ethnie de cet administrateur communal de Ngagara qui est cité parmi les spoliateurs? Qui peut me dire si les initiateurs de ce programme ne sont pas des tutsis et hutus qui veulent se faire du pognon pour revendre aux dignitaires hutus qui se croient trop puissants et salir de passage notre parti politique qui apparait désormais dans l’E.A.C, en Europe et à l’ONU comme un parti au pouvoir qui veut spolier les biens d’une partie éthnique? Pourquoi nous acceptons toujours que les gens que nous élisons fassent des conneries en notre nom et les soutenir?! Niryari tuzova mubuja ga yemwe tukabana twese nka bene burundi, tukaruta buno bwoko bwacu ba sokuruza batari bazi kandi butubujije kubaho mugahenrwe ??!!
Le CNDD FDD a un plan de spolier les Tutsis de leur bien avec la complicité de la CNTB et des pouvoirs judiciaires et de Police. La famille RWAYONGWE a acquis cette propriété en 1964 sous le reigne du Mwami Mwambutsa; la CNTB agissant sur les dossiers d’après 1966, Sérapion n’a pas été mis à contribution. C’est à la justice qu’incombe le rôle de spolier la succession RWAYONGWE.
Le lecteur « Mushikiwabo » dit si bien la position du CNDD FDD : « Mais quelles terres possedaient-ils, les Tutsi quand ils vagabondaient avec leurs bêtes (vaches)? ». La succession RWAYONGWE subira le même sort que la famille Vénant MASENGE.
Mbe ndakubaze iyo Abatutsi muvuga uti : « Le CNDD FDD a un plan de spolier les Tutsis de leur bien avec la complicité de la CNTB et des pouvoirs judiciaires et de Police » Nta nisoni mubivugana?
Je ne dis pas que tous les Tutsi ont volé mais il faut reconnaitre un chose : des terres Hutues ont été volé s par les Batutsi et si elles ont été volées il est temps qu’elles reviennent à leurs propriétaires ,cela, que vous le vouliez ou non! Celui qui a acquis ses terres de manières illégale, qu’il soit tranquille (hutu ou tutsi), personne n y touchera. Sinon dire que le but de la CNTB est de spolier les terres des Tutsi ce sont des polémiques pures et simples que vous inventez pour avoir la pitié de la communauté internationale mais vous vous trompez beaucoup parce que soit vous acceptez qu’on construise le pays ensemble soit on va se diviser et je ne vous dis pas le chaos que vous allez causer!
@Majambere: Toi-même t’as pas honte de parler de terres hutus quand tu veux parler de terres du Burundi? Et pour t’achever, tu trompes graves quand tu confonds l’argument d’une personne à celui de son éthnie. Mais quelle bassesse!!!
Sha nturakira, uracari muri 1993. ingwano ihagaze ngaha :«Jean Kanyarushatsi affirme que sa famille a gagné le procès à la Cour administrative le 29 juin 2013 contre ceux qui ont acheté des parcelles dans leur propriété. Mais contre toute attente, le jugement n’a pas encore été exécuté.» Notre justice a peur des DD, abandi ba magistrats nabo n’aba membres b’umugambwe. So dont bring ethnies on this bullshit.
A Kamashu, je dirais que très peu de tutsi, du moins dans le cas de Kinyankonge, puisse réclamer quoi que ce soit. Les anciens propriétaires de ces terrains sont des autochtones en occurrence les Banyembo et, à ma connaissance, aucun tutsi parmi ceux-là. Ils ont occupé les terrains pendant les périodes de transhumance de leur bétail et s’en sont appropriés progressivement. Ainsi, s’il était question « d’usurper », le CNDD-FDD usurpe les usurpateurs.
Quand un pouvoir ne parvient plus à faire lire le droit, seule la rue peut se permettre. Regardez moi ce fameux conseiller à la présidence qui se permet d’acquérir une parcelle en litige! C’est vraiment une bassesse d’esprit qui apparait sur son visage par un simple jeu de regard sur sa photo. Merci!
Non Richard ,
Ne te moque pas des autres lecteurs !
En prenant pareils raccourcis tu fais montre de parti pris. Pourquoi les médias ne doivent pas en parler ? Est-ce qu’une affaire en justice ne se diffuse pas. Veux-tu faire taire tout le monde à la DD pour le cas de Mbonimpa? Et quand tu parles d’acquéreurs de bonne foi , restent-ils de bonne foi en construisant tout en défiant les procédures d’urbanisation et la Justice puisque tu dis que l’affaire est aux mains de la Justice ? Votre Justice qui tranche sans souci de rendre ses décisions exécutoires !
Mais quelles terres possedaient-ils, les Tutsi quand ils vagabondaient avec leurs bêtes (vaches)?
@Mushikiwabo uri ikijuju. ahubwo wagize amahigwe baretse iyo commentaire yawe ikaboneka kuri runo rubuga. Nizere ko n’iyi y’iwanje baza kuyireka iboneke.
Au vu du traitement de ce dossier par les média et essentiellement la RPA avec un côté penchant, il y a vraiment un problème de presse au Burundi. Le dossier est en justice et je ne comprends pas les remous des uns et des autres sur ce dossier. Que Christine et les autres antagonistes de ces parcelles se portent à la justice.
De ma connaissance, le tribunal administratif a tranché dans l’angle que ces parcelles ne sont pas domaniales mais appartiennent belle et bien à la population. Donc ,l ‘Etat s’est désengagé dans Kinyankonge et il reste alors à ces détracteurs de se départager par la justice et non chercher à manipuler les média et ces derniers doivent rester neutres et s’abstenir de salir les autorités. Il y a des haut gradés qui ont eu ces parcelles de bonne foi.
Les conflits des terrains ne se trouvent pas uniquement à KINYANKONGE mais partout au Burundi et il serait judicieux de traiter ce dossier avec discernement et laisser la justice agir en pleine indépendance même les média doivent respecter ce principe universel.
De ma part, je doute qu’il y a une corruption de certains média pour traiter ce dossier ou il y a peut-être une haine de la RPA envers certains cadres CNDD-FDD car à ma connaissance, ceux qui ont achetés ces parcelles ne sont pas uniquement des cadres CNDD-FDD, en témoigne le dernier rassemblement sur ce site en novembre 2013.
Mr Richard de quelle justice parlez-vous imw tuzi twes dans ce genre de dossier brulants ou certaines autorités sont melées??Ne t’acharnes pas sur la RPA elle n a aucun penchant elle ne fait que nous informez sur pas mal de dossiers si non inzo manza zobaye akamizw n ingoma ,Regarde moi la liste de ceux qui » ont achetés » ces parcelles en litige : hauts gradés de l’armée, de la police, du service national des renseignements et aux anciens magistrats et procureurs. »et dites moi sincèrement si ubutungane uvuga buzokora
Tu parles de justice!
Même l’urbanisme a été obligé de lâcher les voleurs des terres et promet de démolir (même si je n’y crois pas trop) les maisons construites illégalement puis les autorités impliqués et salis sont sales depuis longtemps.
Quand c’est les autres vous vous en donnez à cœur joie mais quand il s’agit des bavures commises les vôtres vous voulez qu’on dise rien alors que des maisons sont entrain d’être construites dans des parcelles spoliées.
Grave comme réflexion !!