Le week-end dernier, un habitant de Kibenga a été victime d’une agression qui avait l’air d’une tentative d’assassinat. Pourtant, aucune enquête n’a apparemment été encore ouverte.
Vendredi le 12 septembre dernier, un peu avant minuit, Déo Habarugira quitte à pied un cabaret, qui se trouve près de chez lui, pour rentrer. Le bar se trouve dans le quartier Kibenga, à côté de Kibenga School. Déo Habarugira lui, habite la rue Ibis, entre les avenues lundi et mardi. Ce vendredi soir, alors qu’il attend devant chez lui qu’on lui ouvre le portail, un homme surgit de nulle part derrière lui et essaie de l’étrangler avec son avant bras gauche, pendant qu’il le poignarde sous le sein droit de l’autre main.
La victime, qui ne sent pas encore l’effet du coup de poignard, se débat avec la dernière énergie et parvient à envoyer son agresseur dans un caniveau.
Déo Habarugira tente alors de fuir, mais il trébuche et tombe, provoquant une fracture à l’épaule gauche. Son assaillant, aidé d’un complice apparu brusquement devant chez Déo, essaie de l’étrangler de plus belle. Mais le portail s’ouvre et les deux agresseurs fuient. « Tout cela est allé très vite », se rappelle la victime, étendu sur un lit dans le service chirurgie de l’hôpital Roi Khaled.
Après la fuite de ses agresseurs, Déo Habarugira, qui perd beaucoup de sang de sa blessure, est amené dans les urgences du Centre Médio-Chirurgical de Kinindo, C.M.C.K, puis à l’hôpital Roi Khaled où il sera opéré le lendemain.
Aucun organe vital n’a été touché par le couteau. « Je crois pourtant qu’ils voulaient me tuer, car ils ne m’ont rien pris. » Déo Habarugira n’a pas reconnu ses assaillants et indique qu’il ne se connaît aucun ennemi. « Notre quartier est d’ailleurs paisible en général, sauf quelques vols. »
Et il ajoute que c’est la première fois qu’il est ainsi agressé, sauf une grenade lancée en 2010, dans un bar qu’il gérait à Bwiza, sans faire de blessé. « Mais je ne vois pas de lien avec mon agression, car des grenades avaient été lancées dans d’autres bars. » Quant à savoir si une enquête a été ouverte après cette agression de vendredi dernier, Déon Habarugira indique qu’aucun policier n’est encore venu lui poser de questions.
Polé sana Déo!!