Chaque semaine, Iwacu vous livre le portrait d’un chanteur burundais. Aujourd’hui, celle qui porta longtemps la marque de la musique du Burundi à l’international.
Quand elle débarque à Bujumbura 1997 avec son frère Tanga, un bon bassiste, pour prendre part à un grand concert organisé pour dire non à l’embargo imposé au régime Buyoya par les pays de la sous-région, tout Bujumbura tombe sous le charme de cette chanteuse burundaise venue d’Europe mais qui, curieusement ne porte pas de souliers.
Toutes les filles branchées de la capitale marchent désormais pieds nus, du moins dans leurs quartiers, c’est la nouvelle mode. Leur idole, c’est bien sûr la première star burundaise, Khadja Nin, elle porte de longues robes, elle est svelte, un corps bien sculpté, un mannequin.
Tout le monde veut voir ou revoir Jeanine Rema alias Khadja Nin (phonétiquement en kirundi cela fait la petite Jeanine), la fille de Jean Ntiruhwama, ancien ministre de l’Intérieur du Burundi en 1962 qui a réussi avec son ami producteur, le guitariste Nicolas Fiszman à signer un contrat en 1991 avec la grande maison de disques BMG, un vrai label des grands de la musique. Une année après, le premier album sort. Il est en swahili, un peu créolisé sur fond d’une musique métissée, avec des accents latinos.
En 1994, le deuxième album « Ya Pili »(Le second) sort. Le succès de cet album vient de la chanson « Sambolera Mayi Son » dont le clip cartonne sur la chaîne française TF1 en 1996. Elle est consacrée tube de l’été. Le troisième album qui est une compilation d’anciens titres et de nouveaux morceaux dont cette chanson fétiche, se vend comme de petits pains. Les titres de cet album sont un mélange de pop music, de rythmes africains et afro-cubains.
Tête d’affiche dans les Hit Parades, Khadja Nin donne au public un nouvel album en octobre 98 intitulé « Ya… ». Cet album n’est pas complètement en swahili : la chanson ’’Mama’’, où elle loue le courage de la mère, a un refrain en kirundi. Il comporte, une reprise de la célèbre chanson du musicien gabonais, Pierre Akendenge, ’’Africa Obota’’.
Khadja Nin reprend également sur cet album la chanson de Stevie Wonder, ’’Free’’ qu’elle rebaptise ’’Sina mali, sina deni’’ (Je ne suis ni riche ni endettée). Un morceau de cet album rend hommage à Mandela. Une autre chanson parle de l’embargo imposé au Burundi, la chanteuse appelle l’ancien facilitateur dans la crise burundaise, Nyerere à alléger ce blocus.
En 1999, Khadja Nin est invitée à New York avec le musicien Cheb Mami à se produire avec la star anglaise Sting. Le 10 janvier 2000, ces 3 stars donnent un concert à Paris.
Née à Ruvyagira, non loin de l’actuel quartier Mushasha à Gitega le 27 Juin 1959, Khadja Nin forme son premier groupe en 1973 avant de partir à Kinshasa en 1975 pour ses études. Quelques années après, elle s’établit en Belgique avec son fils et son mari qui décède par la suite. Elle est aujourd’hui mariée à l’ancien pilote automobile belge Jacky Ickx.
c’est très bien pour lui,au moins lui, il sait d’où il vient…il est retourné chez lui!
Well done iwacu for new publications on artists and other interesting stories! #Readers of iwacu#
Some of us don’t care about politics or your ethnicity critics or the world see is a black man or woman!!! Get over your ethnics stories and stop turning a beautiful bibliography into a Hutu matter! We don’t care!!!
# she is a great artist and respected by many around the world!
# iwacu- what next? Interview with the star****
None ubu ariko akora iki , nta ndirimbo nshasha? Nanje Ndamukunda
merci de nous faire une breve biographie de kha djanin. aracari mu muziki?
Numurundikazi nunva bikwiye.ko abandi bamukunda nivyiza.ubwiza burarangwa.ko akuze nivyiza ikiryoshe kurijewe ataho ndamwunvako ikibi kimushira mubahemukiye uburundi ndunba rero.naho batatubwiy aho ageze ubu
ni UMURUNDI
Salut et bravo à vous Khadja-nine. Vous êtes non seulement une star dans le demaine musical mais également une femme d’haminité, ambassadrice des enfants du monde.
J’espère que vous allez pouvoir supporter des réactions stupides de certains indisciplinés ou malades qui souillent cet article concernant la star que vous êtes par l’ethnisme.
Je veux dire à ceux qui demande qui vous êtes, que vous êtes une citoyenne du monde et que vous aimez le Burundi et surtout les enfants du monde. Et que ces histoires de hutu-tutsi ne vous interessent pas.
Vous êtes un exemple à suivre pour les jeunes generations. Merci Khadja-nine!!!
Bravo Kha janin pour tes exploits. je m’ excuse cependant, car j’ ai fait tout mon mieux pour comprendre et aimer ta musique mais je n y suis pas parvenu. Que les Ivoiriens l’ adorent ça me fait plaisir de l’ entendre.
Ahahahahahahhh Rwembe. Ici on parle de musique. Est-ce vraiment intéressant de connaître son ethnie? None ko batubwiye ko abarundi tuzinanye qu’on n’a pas besoin de mettre ça sur la carte d’identité, ta question n’est pas rassurante d’autant plus que baguhaye izina rya se n’ico yamaze en partie. Ja muri Google wandike Jean Ntiruhwama et tu auras tout.
A part ça, est-ce que la rédaction ne se serait pas tromper sur l’année où il s’est produit pour la 1ère fois au Burundi? J’ai quitté le Burundi en 93 et je crois l’avoir vu avant cette année en concert à Buja. Pouvez-vous demander à l’intéressée?
Merci
J’aurais vraiment voulu savoir, de quoi, elle devenu. A l’église quand on parle des temps de JC, on doit actualiser et faire parallélisme avec les temps présents. Vous ne donnez même pas la motivation pour écrire cet article, pas de conclusion, … bref essayer d’eiteincher notre soif!!!!!
Merci d’avoir brossé le portrait de cette grande artiste qui fait honneur à notre nation! J’ai été ravi de lire cet article et d’apprendre des trucs sur elle au passage! J’aime beaucoup l’artiste et sa musique extra-ordinaire! J’étais surpris de voir la notoriété dont elle jouissait hors de nos frontières (des étudiants oust africains, notamment Ivoiriens, lui vouent un culte et même j’ai rencontré des Français qui l’admirent beaucoup!!!). Meri encore!!!
Pas de nouvelles nouvelles?vs vs êtes focalisés à son passé seulement.
None aha bashatse kutubwira amakuru yiwe ,vyose ko mbona bishaje nawe nyene kadjanine akaba ashaje .Mbe harya numutusikazi canke umuhutukazi ndipfuza kubimenyakuva kera kuko ntanahamwe bavuga ubwoko bwiwe
vyakunaniye vyose! ni umutwakazi
Umengo n’umuhutukazi basha!
We rero ur’umurwayi uraja kwivuza. Ubwoko bwiwe ugira ubukoze iki? Burahindura ico umwiyumvirako? Umuziki we uce uhinduka? Abantu nkawe nimwe mutuma uBurundi budatera imbere.
Uwo mugore n’Umututsikazi…Et puis, son père Jean Ntiruhwama (ancien ministre de l’Intérieur du Burundi en 1962 ) ! Tu connais beaucoup de Hutu qui ont été ministres de l’intérieur à cette époque toi? Parce que moi non.
Urakoze cane kuri iyo portrait. Kugeza ubu ni abaririmvyi bake boshika ku buhinga Khaja Nin yagezeko, n’abanyamahanga baramuzi: Elle est vraiment professionnelle, indirimbo ziwe zirigisha, zifise ubuhinga, arazi no gushira indirimbo ziwe muri database music system kuburyo amakungu asigaye azi U Burundi kubera indirimbo ziwe. Elle a vraiment le respect de ceux qui savent la signification de la musique. Je regrète que la plus part de nos artistes hari n’abadashobora gusoma notes musicales, canke kuvuza instrument musical kubera les facilités de la tehnologie qui les déforme (reka tubivuge gutyo). A quand le portrait d’ autres grands artiste burundais comme Niki dave, Canjo et consors…
Merci Japhet,
Hari ho abanttu, aribo batumye u Burundi buba ico buri uyu munsi naho tubibuka buke. Jewe iyaba vyoshobatse il fallait une ecole musicale au Burundi pour se debarasser de cette ignorance. Iyo wumvise ico bita ngo ni indirimbo z’abarundi , uwaruka rw’ubu, birateye isoni. Gerageza leho ar=ho Norgege upange akarere tubishikeko, na nje ici au Delmont , je vais faire la meme chose. Komera
Avant de connaitre cette idole de Gitega, du moins son ethnie, il vous revient de vous poser la question de l’ethnie même du Directeur du Journal Iwacu…..Kaburahe Antoine—-ou Léandre Sikuyavuga— ne sont ni Hutu et encore mois Tutsi mais tout simplement Journalistes, home qui font du changement. J’ai connu K. Jeanine a Bruxelles, elle était réconciliatrice bien qu’elle soit ce le Directeur est du mois une petite simple histoire des ethnologues. Il faut noter, mes chers amis que les hommes de valeur n’ont pas d »ethnie mais des idées. Chanjo serait Hutu mais ses chansons font l’honneur de toute la nation Burundaise. Tais-toi donc -toi, pauvre qui penses que l’ethnie te sauvera. Combien des hutus qui meurent, tués par leur frères Hutus.. Combien des Orphelins Tutsis et d’ailleurs de Bururi, si tu veux, a cause de leurs frères ou concitoyens, dévorés par le pouvoir Tutsi au plus de 4o ans. Alors, tu te permets de savoir l’ethnie de K.Jeanine. K. Janine et sa génération ont marque la société, cela suffit. Bravo, Iwacu- pls il faut continuer pour tous ces hommes de valeur qui ont marque notre société. Cette génération en allusion , ont besoin de les connaitre.
Monsieur Réponse, M. Joseph Cimpaye, l’un des premiers intellectuels burundais, était Premier ministre en 1961. Jean Ntiruhwama était un muhima. DAM
kadjanine Rwembe numututsikazi wigitega se wiwe Ntiruhwama yishe abahutu en 1972 demander uwariwe wese dans le temps yaraciyubwinge ava i makebuko azokubwira nkuko nkubariye. Et d’ailleurs avant de mourir il parait qu’il a demandé pardon. Je suis de makebuko je connais son histoire.
Ni Umututsikazi wo mu bwoko bw’Abahima….! Ryoherwa rero…..!! Kandi vyongeye reka kwigirisha ngira urabona ko asa n’Abatutsikazi vraiment…nimba utazi kubiraba uratubaza twebwe twabikuriyemwo…! Biragaragara ko atari Umuhutukazi kweri…!!!! Gira amahoro n’amahonda…!
Chers amis,
Je me permets de signaler que le frère de Kadja Nin, Tanga mentionné dans cet article, faisait partie de la fameuse jeune troupe des « Mabano » animée par Niki Dave. Il était un guitariste solo extrêmement doué. Au cours du tout premier concert que les Mabano ont donné en mai 1978, si ma mémoire est bonne, dans la grande salle des spectables de l’ancien Collège Saint Esprit devenu campus Kiriri, Tanga a joué sa guitare avec les dents pendant tout le morceau » No woman no cry »….La salle était en délire ! Fait culturel rarissime ! La famille de Jean Ntiruhwama a donné au Burundi deux très grands talents musicaux . Souvent, je me passe en boucle les CD de Ka Janine. Quelle merveille !
Athanase Karayenga
Salut Rwembe. Je ne crois pas qu’il y ait moyen d’être plus con!