Depuis que la route Bugarama-Bujumbura est fermée pour les poids lourds, ils passent désormais dans la province Mwaro. A chaque passage, ils détruisent le pont se trouvant sur la rivière Kayokwe et cela cause beaucoup d’accidents. L’administration locale demande à l’Etat de prendre la question en main.
Lorsqu’on passe en voiture sur le pont de la rivière Kayokwe entre les communes Kayokwe et Nyabihanga, il tangue dangereusement. Ce pont est fait de deux barres de fer verticales et trois autres horizontales. Au dessus, sont alignées des planches de bois. C’est sur ce petit pont que passent tous les jours les camions poids lourds en provenance de l’étranger qui approvisionnent la ville de Bujumbura en vivres, pétrole et autres marchandises. «En passant par Mwaro, nous gagnons plusieurs kilomètres», souligne un des chauffeurs de ces véhicules. Et partant, ils économisent aussi du carburant. De peur dudit pont, certains conducteurs ont déserté cette route et contournent vers la province Rutana pour descendre sur Bujumbura en toute quiétude.
« Il ne se passe pas une semaine sans qu’il y ait deux ou trois accidents», indiquent les habitants des environs, sur la colline Nyakibari. D’après eux, certaines voitures sont coincées ou tombent carrément dans la rivière. Il y a quelques jours, poursuivent-ils, toutes les planches se sont cassées et certaines personnes en ont profité pour installer leurs propres planches et ont fait payer les utilisateurs. «Cela causait beaucoup d’insécurité, nous avons décidé de mettre fin à ce trafic», fait savoir Gérard Maryogo, gouverneur de la province Mwaro. Et d’ajouter qu’avec la commune Kayokwe, ils ont déboursé quelques 100 mille Fbu pour acheter d’autres planches.
L’Etat doit prendre la question en main
« Cette route avait été faite pour les petites voitures. A cause de ces gros véhicules, le pont nécessite une réhabilitation mensuelle», précise Sylvie Nizigiyimana, administratrice de la commune Kayokwe. Et pourtant, poursuit-elle, cela n’est pas prévu dans le budget de la commune. D’après elle, ils avaient interdit aux conducteurs de ces gros camions de continuer de passer sur cette route mais ces derniers ont fait fi de cet ordre.
L’administratrice assure que les cas d’
J’ ai l’ impression de rêver en regardant ce pont qu’ utilisent les camions citernes remplis de carburant.
Cette photos doit déranger ceux qui se ventent d’ avoir développé le Burundi pendant les 10 ans de leur mandat. Honte aussi aux nombreux premiers vice-présidents de la république qui viennent de Mwaro.
Mwaro est tout simplement la province la plus oubliée de toutes au moment où chaque province du pays a une route macadamisée , voilà que Mwaro est la traine. Où sont les natifs? Où est l’administration? Comment se fait-il que une commune ne sait pas prévoir un budget pour réhabilité les route et les routes sur son territoire?
Jamais une région ne peut se développer sans route. Ne fut ce que le commerce, aucun commerçant n’accepte de mettre sur la route son véhicule quand il sait que auprès cette route il faut aller au garage. Il est grand temps que les administrateurs communaux pensent réellement au vrai développement? Avec les taxes, il y a moyen de construire des ponts. seulement il faut une planification et moins de vol dans les caisses communales. C’est dommage et regrettable de voir l’état de route et de ponts de la commune Nyabihanga et de Kayokwe. Si une commune n’est pas à mesure de faire goudronner ses routes, elle peut tout de même construire un pont.
Vous attendez que le gouvernement viennent travailler à votre place? Vous attendrez éternellement. Un pont ce n’est pas difficile: j’en connais personnellement un prêtre qui a construit un pont en métal entre Gitega et Mugera avec très peu de moyen. Si une école comme Mugera peut construire un pont comment se fait-il qu’une commune qui sait pas le faire? Tout simplement chaque administrateur se dit, mon successeur s’en chargera et personne ne le fait. Ou l’administrateur n’a pas de sens de développement, il est là pour amasser des richesses et partir. Gira amahoro.
En 2014, il y a encore au Burundi une route construite avec des materiaux non durables comme du temps ou le pays ne comptait aucun ingenieur de genie civil.Mais finalement a quoi sert le service de genie de l’Armee?Cette route fait pourtant partie des arteres strategiques du pays vue son role dans l’approvisionnement du pays en marchandises et autres biens,.