Une densité explosive, des unions libres en surnombre, les habitants de Gatara s’inquiètent. L’administration ne voit pas d’issue.
Arrivé sur les hauteurs de Gatara, cette petite commune du sud de Kayanza, une chose frappe : des maisons agglutinées. Selon les rapports de la commune de Gatara, cette commune compte actuellement 96 685 habitants, une population majoritairement jeune. Elle enregistre la densité la plus forte du pays : 900 habitants au kilomètre carré.
D’après Concilie Niyonsaba, une jeune femme de deux enfants, trouvée sur la colline Mubogora, la surpopulation constitue un véritable problème en commune de Gatara. Les jeunes gens sont nombreux, les ménages ont des difficultés inouïes.
Christian Nimenya, un père de famille de la Zone Mbirizi de la commune de Gatara ne cache pas lui-aussi son scepticisme : « Notre commune est confrontée à des problèmes démographiques sans précédents. Gatara est partout pointée du doigt pour sa démographie extrêmement explosive depuis des dizaines d’années. Toutes ses personnes ne pourront pas avoir à manger, à se vêtir, les infrastructures sociales, etc.».
Tout cela est aggravé par des comportements abusifs de certains chefs de famille qui pratiquent la polygamie, le concubinage et plusieurs unions libres. Une récente enquête faite par la commune de Gatara a montré que plus de deux mille ménages vivent en union illégale.
Des solutions jusqu’ici encore peu efficaces
L’administration communale de Gatara se dit très préoccupée de cette situation. Emmanuel Nduwimana, conseiller technique de l’administrateur chargé des questions administratives et sociales, précise qu’un certain nombre de mesures sont déjà arrêtées pour freiner le rythme de naissances devenu incontrôlable dans les ménages. Il cite par exemple une campagne en cours visant la légalisation des mariages contractés librement. 400 ménages en union illégale vont régulariser leurs mariages durant le mois de mars et 400 autres le feront en avril 2017.
Toutefois, il est pessimiste quant aux sanctions prévues par le nouveau décret sur les violences basées sur le genre. Elles permettront de décourager les unions illégales et les grossesses non désirées. Ces solutions sont taxées de non efficaces par certains habitants de Gatara. Christian Nimenya estime qu’une politique nationale en matière de la population devrait être mise sur pied. Celle-ci doit être restrictive quant au nombre de naissances par ménage, doit aussi bannir à jamais la polygamie et d’autres pratiques encourageant la limitation des naissances.
Voie de sortie est que la surpopulation est négative au cas ou elle serait inactite(amorphe), pensez-vous que la surpopulation peut être la source du développement? Il ne faut que le travail. Mais je n’ai pas voulu favoriser le galop démographique, plutôt la façon de gérer la surpopulation
En Verité En Verité Rien Ne Change La Fin Du Monde Commencera En Commune Gatara Suita A Sa Surpopulation .Je Voudrais Demmande Une Aide Aux Chefs De Notre Commune, Aux Dirgeants Des Differentes Religions,de Se Donner Coeur Et Âme En Sensibilisant Aux Peuples De La Commune Les Consequences Liés A Cette Surpopulation Et Prendre Des Sanctions Si C’est Necessaire
Cher ami Roger Crettol, je sais de quelle amour tu aimes la commune Gatara pour y avoir séjourné plusieurs fois. Je comprends aussi ton inquiétude. tu as beaucoup aidé cette commune avec tes amis et chapeau à vous. Qu’est-ce que tu proposes comme solution à cette commune qui t’inquiéte tant. Longue vie à toi.
« … doit aussi bannir à jamais la polygamie et d’autres pratiques encourageant la limitation des naissances. »
Ai-je lu correctement ?
Veut-on réellement bannir le planing familial, alors que par ailleurs on s’inquiète de la croissance de la population face aux limites des terrains cultivables et
autres ressources.
Je préfèrerais avoir lu » … de td’autres pratiques *décourageant* la limitation des naissances.
« .. et d’autres patiques *décourageant* … » – mon dieu, mes doigts !