Les 12 et 13 août, la FEBUKA, avec l’aide du sensei omanais, Farid Al Shuhaibi, a organisé dans le dojo national des épreuves de passage de grades supérieurs pour les ceintures noires (dan).
L’ultime test n’a pas souri à tout le monde. Parmi les 54 candidats pour le 1er, 2 ème, 3ème et 4 ème dan, seuls 45 ont réussi avec brio les épreuves. Parmi ceux-là, 29 pour le 1er dan, 9 pour le 2ème, 5 pour le 3ème dan et 2 pour le 4ème.
Un bilan plus que positif, qui a fort émerveillé Christophe Nkurunziza, président de la fédération burundaise de karaté (FEBUKA). « Qu’on en vienne à enregistrer autant de résultats après plus de quatre ans sans passage de grades, c’est absolument magistral», se targue-t-il fièrement.
Un point de vue partagé par le sensei Farid. Satisfait du niveau des candidats, il loue l’approche purement phénoménale des Burundais dans le kumite (le combat) et le kihon (technique de base). «C’est une référence dans la sous-région.»
Pour M.Nkurunziza, ce passage de grades boostera l’esprit d’engagement des entraîneurs et leur permettra de rester plus motivés.
Les JO en ligne de mire
Désormais sport olympique, le karaté sera au programme des prochains Jeux Olympiques prévus en 2020 à Tokyo. Et pour la FEBUKA, aucune excuse de rater ce rendez-vous. «Un défi de taille, mais à sa hauteur», rassure son président. Pour ce, il mise sur la préparation permanente d’une équipe nationale. Un choix stratégique qui s’est déjà avéré, jadis, payant dans la conquête des titres.
Il souligne combien vitales, sont les formations que leur offre l’expert omanais. «C’est un partenariat d’une importance capitale.» D’habitude péchant par manque de puissance et de rapidité dans l’exécution du kata (démonstration) et du kumite (combat), il affirme que depuis son passage, le tir a été rectifié. «De bonnes prestations, sans doute fruit des enseignements du sensei», estime le président de la FEBUKA.