Un rabatteur connu sous le nom de Claude Bararufise, attaché au parking de la gare du nord, a été tué par balle dans la nuit de ce jeudi 4 mai vers 19 heures à la 6ème avenue du quartier Mirango I, en zone Kamenge. C’est tout près de la rivière Nyabagere.
Il rentrait chez lui à la 2ème avenue quand un groupe d’hommes armés lui a tiré dessus. Nadine Tumberayezu, une jeune fille qui a assisté à la scène a reçu une balle quand elle s’est mise à crier.
«C’était peut-être pour la faire taire, probablement qu’elle avait reconnu certains de ces malfaiteurs», a lancé un habitant de ce quartier, sa maison n’est pas très loin du lieu du crime. Cette jeune fille blessée par balle a été évacuée à l’hôpital de l’Arche de Kigobe où MSF possède une équipe médicale.
Interrogée, l’épouse de ce rabatteur tué était hors d’elle, maudissant l’insécurité grandissante dans son quartier : «Je sais que les enquêtes sur l’assassinat de mon mari ne donneront rien. Il n’est pas le premier à être tué et le dossier classé sans suite », a-t-elle lâché.
« Même le chef de quarter a été tué dernièrement à cet endroit », ont-révélé les habitants de ce quartier. Ils réclament que la sécurité soit renforcée.
Le président de l’association des rabatteurs du parking de la gare du nord, Hassan Twaib a promis d’aider l’épouse de leur collègue tué. Cette jeune veuve a désormais trois enfants à élever seule.
Au cours d’une réunion de sécurité présidée par le maire de la ville, Freddy Mbonimpa, des mesures ont été prises : plus de circulation de taxi-moto au-delà de 18 heures. Les petites salles de cinéma doivent être fermées à cette même heure.
Il a été également décidé de renforcer les comités mixtes de sécurité : «Il y a parmi eux des jeunes gens qui sont de véritable sources d’insécurité, ils s’adonnent à la consommation de boissons prohibées et de cannabis.
Il y a une semaine, une attaque à la grenade a fait un mort et cinq blessés dans cette même zone de Kamenge. Il s’agit des membres d’une même famille qui rentraient. Les agresseurs roulaient à moto.
>>Lire aussi : Kamenge : une roquette tirée par mégarde tue un policier
La violence, la repression sauvage ne trouveront jamais une solution à la profonde crise dans laquelle nous a polongés un 3è mandat de plus en plus intenable et sanglant..! Les concernés devraient être un peu plus imaginatifs et se rendre compte que la violence n’a jamais été une solution dans la résolution des confilts, au contraire..!