Une année après cette tragédie, les trois sœurs italiennes de la Paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge assassinées, sont toujours dans la mémoire de la plupart des habitants de ce quartier.
«Comme le temps passe si vite. C’est comme si c’était hier quand ces trois religieuses de la congrégation des Xavériens ont été sauvagement assassinées», lâche une fidèle apparemment désemparée.
Le 7 et 8 septembre 2014, trois vies des bienfaiteurs sont fauchées : Olga, Lucia et Bernadette, elles ne reverront plus les malades qu’elles soignaient, les enfants, les mères, bref les personnes vulnérables qu’elles assistaient au quotidien.
Profitant de la clôture du forum des jeunes appartenant aux mouvements d’action catholique, des fidèles de la paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge se sont associés à ces jeunes pour rendre hommage à ces trois sœurs.
Mgr Anatole Ruberinyange, adjoint de l’évêque de Bujumbura aura gardé d’elles la paix, l’amour, l’humilité, la compassion, etc. Selon lui, les Burundais en général et les habitants de Kamenge sont invités à œuvrer pour que cet héritage reste vivant.
« La vie est sacrée », rappelle Mgr Ruberinyange. Il raconte que c’est incompréhensif que des gens ôtent la vie de leurs semblables. Et d’appeler au respect et à la défense des droits de l’homme.
Signalons qu’une année après cet ignoble triple assassinat, la justice burundaise n’a pas encore identifié les véritables bourreaux d’Olga, Lucia et Bernadette. Les premiers soupçons ont porté sur trois fous dont deux jumeaux.