Une année après l’assassinat de ces trois sœurs italiennes, les habitants de Kamenge interrogés par Iwacu, ce mardi 8 septembre, ne trouvent pas de mots pour décrire le vide laissé par ces ’’ mamans’’.
« Elles nous assistaient beaucoup. Elles aidaient les enfants indigents, les filles-mères bénéficiaient de leur part un appui matériel et financier pour qu’elles puissent subvenir aux besoins de leurs enfants », témoigne un homme rencontré tout près de la Paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge, affirmant qu’elles étaient tout près des vulnérables.
« Elles aidaient même les gens qui souffraient des maladies exigeant le transfert à l’étranger pour être soignées », ajoute une maman, la quarantaine, maudissant de tout son cœur les bourreaux de ’’ces innocentes’’. Selon cette femme, c’est inadmissible que les vrais bourreaux ne soient pas encore connus. Et de déclarer : « Christian Butoyi n’est qu’un prétexte. La justice devait nous montrer les vrais assassins sinon nous la considérerons toujours soumise à d’autres forces.»
De son côté, Mario Pulicini, Curé de la Paroisse espère que tôt ou tard, la vérité sera connue. Signant que ce triple assassinat leur a beaucoup marqué, il dit simplement que l’église prie pour les bourreaux. « Si c’est le fou qui a fait cela, si ce sont d’autres, on prie pour que le bon Dieu puisse les changer, les aider à accepter, à se confesser, et à dire la vérité. Même si ce n’est pas devant un juge mais au moins devant Dieu », souligne-t-il, précisant néanmoins qu’on ne se presse pas.
Celui ou celle qui a ordonné que ces bakamakari soient tuées me fait de la peine.
Celui ou celle qui les a exécutées me fait de la peine aussi.
Même si elles auraient soigné vos hommes blessés à Kiliba Hondes,….et que vous aviez peur qu’elles ne restent pas discrètes,…vous auriez dû recourir aux mensonges comme vous le faites tous les jours kuko indahiro mbi ntirwaza mu nda.
Genre,….ivyo abo bakamakari bavuga ngo barabonye canke baravuye imbonerakure zakomerekeye Kiliba Hondes,…..nikinyoma cambaye mini-jupe.
Ivyo vyarikuruta mes chers frères et soeurs kugandagura bariya banyokuru.
Mwarisize iceyi kabasa.
Ubu on va toujours vous les coller aux épaules à chaque anniversaire de leurs mort.
None mwumva bitamaramaje?
Canke mwebwe ntimumaramara?
Aho naho ngira ntimwoba murabarundi.