«Nous avons demandé aux pèlerins à la Mecque de prier pour que les élections de 2020 ne soient pas entachées d’irrégularités pouvant provoquer des manifestations et de la violence. Nous croyons que Dieu le Tout-Puissant exaucera nos prières comme il l’a promis», a fait savoir Sadiki Kajandi Abdallah, représentant de la Communauté islamique du Burundi (COMIBU).
C’était ce dimanche 11 août, devant des fidèles en commune Nyakabiga, lors de la célébration l’Aïd el Kébir, la fête du sacrifice.
Il explique que cette fête marque la fin du pèlerinage à la Mecque. Il est célébré sous le symbole de la paix, de l’unité et de l’amour dans notre pays. «C’est le moment de sauver nos cœurs de toute méchanceté, c’est une période du changement pour devenir des gens épris de paix».
Nsimmy Abdoul, un des fidèles sur place, parle d’une fête plus importante : «Elle offre une opportunité de partager pas seulement avec les musulmans mais aussi avec nos voisins chrétiens ». Et d’insister : «Que les Burundais sachent que l’amour est le moteur de tout. Pas d’amour, pas d’entraide encore moins l’unité !»
Révérien Ndikuriyo, président du sénat, présent aux cérémonies, a insisté sur l’entraide mutuelle. Il a donné à son tour une enveloppe d’un million pour venir en aide au plus nécessiteux.
Les cérémonies se sont clôturées par l’abattage rituel d’un mouton par Sadiki Kajandi, représentant de la Comibu.