La marche pacifique de chaque mardi autour du Palais de justice décidée par la presse burundaise pour réclamer « Justice pour Hassan Ruvakuki » a vu la participation ce mardi 12 février 2013 des délégués de plusieurs associations de la société civile. Ils affirment tous "avoir l’espoir que la justice burundaise finira par se ressaisir en disant le droit."
<doc7068|left>Il y avait au cours de cette marche les représentants des associations comme PARCEM, ACAT, OLUCOME, OAG, FORSC, … en plus d’une cinquantaine de journalistes dont les rédacteurs en chef et les directeurs des organes de presse comme la RPA, Télé Renaissance, Radio Bonesha FM, Isanganiro, le Groupe de presse Iwacu…
Le président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko a pris part à cette marche pacifique. Comme d’habitude la police était présente, bien déployée autour du Palais de justice.
Selon Armel Niyongere, représentant d’ACAT-Burundi, il faut que l’Exécutif cesse de s’ingérer dans le judiciaire, qu’il y ait respect de la loi et de toutes les conventions internationales ratifiées par le Burundi.
Pour le président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko, quand un journaliste est emprisonné, c’est le droit à l’information, un droit inaliénable reconnu à tout citoyen, qui est bafoué. Il demande à tous les citoyens de se rejoindre aux professionnels des médias pour réclamer la libération du journaliste Hassan Ruvakuki de la radio Bonesha FM et correspondant de RFI en section swahili.
Ce dernier est condamné pour « participation à une association formée dans le but d’attenter aux personnes et aux propriétés » à trois ans de prison ferme par la Cour d’appel de Gitega après avoir requalifié l’infraction portée contre lui.
Les professionnels des médias fustigent les récentes déclarations du porte-parole de la Cour suprême, Elie Ntungwanay, qui estime que le journaliste Hassan Ruvakuki n’est pas éligible à la liberté provisoire demandée par ses avocats.