Le condamné Busuguru est mort en prison ce 11 mars des suites d’une tuberculose. La famille est remontée contre le service de santé de la prison et menace de porter plainte. La direction affirme que sa responsabilité n’est pas engagée.
« Le médecin à la prison n’a pas fait diligence pour évacuer mon petit frère à l’hôpital. Pourtant, deux jours avant sa mort, il vomissait du sang. La veille de sa mort, il se faisait porter par des prisonniers pour se déplacer.» Ainsi se plaint Lénine Busuguru, un des frères du défunt.
Il se rappelle ce médecin de la prison qui réprimandait son frère quand ce dernier luttait stoïquement pour ne pas trop extérioriser sa souffrance. « Aux propos du médecin, Bienvenu a répondu par un sourire. Ce fut peut-être le dernier sourire de sa vie», lâche Lénine, faiblement.
Larmes aux yeux, il confirme que quatre jours avant sa mort, Bienvenu sortait de l’Hôpital Prince Régent Charles où il venait de passer une semaine. Il regrette que le médecin traitant ait signé le billet de sortie au moment où la famille faisait tout pour trouver une chambre où le patient pouvait poursuivre son traitement calmement.
La direction décline toute responsabilité
Au nom du service de santé de la prison, la direction de Mpimba décline toute responsabilité dans la mort du prisonnier. Le directeur affirme que le détenu était sous traitement aux antirétroviraux, souffrait de l’hypertension et avait subi des opérations à l’estomac. « Il venait de passer 8 jours à l’hôpital où il a été traité de la tuberculose. Mais dès la sortie, il n’a pris les médicaments que deux jours. Il s’est alors livré à la consommation d’une boisson très alcoolisée distillée par les prisonniers.» Sur le certificat de décès, il est mentionné : « Mort naturelle ».
Piqué au vif par les propos de la direction, Lénine Busuguru explose : « La prison disposait de plus d’informations que notre famille sur l’état de santé de notre frère. Ses services de santé l’ont-ils bien suivi, pour autant ?» Et de conclure : « La famille réfléchit sur une possibilité d’intenter un procès contre la direction de la prison. »
Je suis profondément choqué. Abarundi twarataye imitwe twese. Une question que je me pose: Si le directeur de la prison et le médecin traitant sont si médiocres en divulguant le secret médical, les journaux muca mumera nkabo muka releya l’information à grande échelle?????? Respectez au moins la mémoire de nos défunts. C’est déplorable.
peu de polémique mes amis, tôt ou tard la justice triomphera et ces gens qui s’arrogent le droit de priver les soins de santé aux prisonnier seront jugés. Nayo kuvuga ko yanyoye inzoga zitemewe yemeje ko vyamunaniye gucunga ib ohero nibamuhindure kare
Je trouve ça honte de publier un article pareil par un journal qui a une grande répitation comme Iwacu!!! Arrêtez tout genre e manipuration de l’opion public, Nous disons non et merci!!! Mr Kaburahe essaye de sortir ces incompétants dans votre maison, sinon…
Mon Dieu, sinari bwatahure comment abantu bashobora kuba aussi aveuglés. Est-ce la haine, le manque de professionalisme, l’incompétence,…
1) Bigenda gute que le directeur de la prison amenya les maladies de tous les prisonniers avec des détails aussi précis? Le directeur n’est pas médecin, il n’a jamais traité ce malade, comment sait-il ces amaldies?
2) Autre chose, prenons qu’il a eu les informations de par le médecin traitant, est-ce que la déontologie médicale permet aux médecins de livrer autant d’informations détaillées aux personnes qui ne sont memes pas de la famille du patient?
3) Ego data, dufate ko yamenye ces informations, est-ce qu’il lui est permis de les divulguer par la voie de conférence publique via les médias?
4) Autre chose, ko le médecin traitant et le directeur babonye ivyo le patient yariko arakora prenons que ari suicide (comme il veut l’insinuer) mugabo ntihagire ico bakora kugira bamurungike mubitaro immédiatement ne fut-ce que pour prévenir sa mort? Iyo ni « Manquement à la solidarité et non assistance à une personne en danger », une infraction je crois punissable de 3ans d’empisonnement. Yaba hariho ubutungane bwigenga, le parquet iba yaramaze kugurura dossier, et l’aveu étant la meilleure de toutes les preuves, abo bantu (le directeur et le médecin traitant, nabandi babaye impliqués) bofatwa bagahanwa n’amategeko. Ariko rero, reka tube turarindira umenga mu Burundi une justice indépendante ntirahagera. Néanmoins, quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit par apparaitre.
Rest In Peace Bienvenue!
Il est mort c’est normal, Il n’est pas le seul et je pense que le dossier Nyakabeto est un sgne qui ne trompe pas pour ce qu’on va bientôt observe. My father didn’t tell me the true, your father didn’t you the true too.
Votre intervention est simplement maladroite et lâche! Ijambo rigukunze rikuguma munda mais je doute que tu aies la sagesse de comprendre.
si Busuguru gusa kweli..
bagire Imana basubire gushobora kuyiba nayahandi bazoriha ubuzima bw abantu ataho bari bubukure…
https://www.youtube.com/watch?v=XjJVlk2En2Y
birababaje kubona umuntu ahwera kubwabo hama ntibagire nisoni bakagomba kumwonona niyo yigiriye!sinumva ukuntu bubahutse nukuvuga ko bari bazi nuko agwaye izo ngwara zose hama bakamukura mu bitaro!ahubwo rero biragaragaye ko bagomba kwahwera!coe l disai lavoisier : en chimie,rien ne se perd,rien ne se crée;tout se transforme!même ds la vie c coe ça.B Busuguru naruhuke ww arahejeje ugwiw ariko ababikoze ntibibaze ngo bizokwijana!tout se transforme ico kibi bazocishura!
Au-delà des interrogations légitimes de la famille du défunt quant aux circonstances du décès et à la tentation toute aussi légitime de l’administration pénitenciaire de se dédouaner de toute responsabilité, je m’interroge sur le professionnalisme du service médical de la prison pour apprécier les situations urgentes à adresser aux hôpitaux classiques !!!! Existe-t-il un code de déontologie médical et si oui, mentionne-t-il le secret médical? Ces médecins savent-ils qu’ils y sont soumis y compris vis à vis de leur tutelle!!!!
Un médecin