Le président de l’Union burundaise des journalistes(UBJ), Alexandre Niyungeko et le directeur a.i de la Radio Bonesha FM, Patrick Nduwimana, quelques membres de la famille de Hassan Ruvakuki ainsi que quelques délégués des associations de défense des droits de l’homme ont pu voir ce journaliste suspecté d’avoir participé dans des actes de terrorisme commis à Cankuzo. Il est incarcéré depuis ce lundi dans une cellule du commissariat de police du chef-lieu de cette province.
<doc2198|left>Le président de l’UBJ demande que les conditions de détention de ce journaliste soient améliorées, que les enquêtes soient accélérées. Selon Alexandre Niyungeko, il faut que Hassan soit libéré parce qu’il est innocent : « On a pu échanger avec lui, il faut qu’on le laisse sortir de ce cachot parce que ce n’est pas un criminel », fait-il remarquer.
M. Niyungeko est inquiet : « La santé de Hassan Ruvakuki n’est pas au bon fixe ; il a des maux d’estomac. C’est évident, il souffre parce que depuis lundi il n’a pas suffisamment mangé. On apprécie et on salue l’initiative de certaines personnes de bonne volonté qui lui apportent un peu de nourriture.»
L’UBJ, la Maison de la presse, l’ABR (Association burundaise des radiodiffuseurs), l’AFJO (Association des femmes journalistes), l’OMAC (Organisation des médias d’Afrique centrale) et l’OPB (Observatoire de la presse au Burundi) appellent le gouvernement burundais, surtout le ministre ayant la communication dans ses attributions, à tout faire pour que ce journaliste soit libéré.