35 représentants des organisations féminines réunis, ce 28 février à Bujumbura, ont été informés des différents rapports sur les Mécanismes de la Justice Transitionnelle et le CSLP2. C’est sous l’initiative du Réseau des Femmes pour la Paix en partenariat avec International Alert.
<doc3142|left>Tous ces rapports précisent que la femme doit avoir une place de choix. Candide Ruvakubusa, présidente du RFP, précise que leur objectif est de faire un plaidoyer pour une prise en compte du genre dans la mise en place de la Commission Vérité et Réconciliation et éventuellement le Tribunal Spécial pour le Burundi.
« Il faut susciter l’implication de la femme dans ces activités, arrêter des stratégies et un plan d’action », recommande M. Ruvakubusa. Le témoignage de Perpétue Gakobwa va dans le même sens : « Nous ne sommes pas suffisamment représentées dans les institutions communales ou collinaires. Lors des élections de 2010, les femmes n’ont pas été élues parce que non instruites. » Dans sa province d’origine, elle affirme que beaucoup de femmes déplacées, d’autres vivants dans les villages de paix sont maltraitées et laissées à elles-mêmes.
La rencontre prendra fin ce 28 février et les participants, qui viennent de Cibitoke, Gitega, Muyinga et Rutana, sortiront une déclaration qui sera soumis aux autorités chargées de la mise en place des MJT.