Vingt sept établissements scolaires se sont réunis à l’école SOS dans le cadre de la célébration de la journée scolaire justice et paix ce 21 novembre . Des messages d’unité, de réconciliation ont agrémenté cette célébration.
«Cette journée me rappelle qu’en tant que jeune je dois nécessairement consolider la paix pour bâtir mon pays », a affirmé Jean Marie Nkundabarezi, élève au lycée Vugizo et membre de la commission justice et paix de leur école. «La jeunesse est souvent manipulée par des hommes politiques, je dois être responsable», a-t-il ajouté.
Ghislaine Ntunzwenimana, élève au lycée de la Convivialité, a insisté :«Le Burundi mérite de vivre en paix, et comprendre cela est déjà un pas franchi.»
C’est sous le thème «engagement des jeunes dans l’édification de la paix pour une cohabitation pacifique», que des élèves ressortissants des vicariats de Bujumbura, Buhonga et Muramvya ont véhiculé des messages de paix via un concours de slams, poèmes, sketchs et chansons.
«Pour vivre pacifiquement, il faut que chacun d’entre nous s’imprègne des valeurs humaines. Entre autres celles de justice et de paix», a adressé aux élèves présents, l’Abbé Antoine Sabushatse, représentant de l’archevêque de Bujumbura.
Dans un contexte de crise politico-sécuritaire, la Commission Diocésaine Justice et paix (CDJP) estime que la promotion d’une nouvelle génération de jeunes responsables et engagés dans la recherche de la paix est indispensable.
Un prix de 200.000 Fbu et un ballon de football ont été donnés aux gagnants du Lycée Buhonga dans le classement général du concours organisé par La CDJP.
Pendant que ces jeunes organisent des journées de justice et paix, le pouvoir organise, contre d’autres jeunes, des campagnes de répressions aussi désastreuses qu’inefficaces.