Chaque 14 novembre de l’année, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre le diabète. Au Burundi, la situation est déplorable. Le Programme national intégré de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles (PNILMCNT) fait savoir qu’il s’observe beaucoup de cas chez les enfants.
« Des études universitaires au Centre hospitalo-universitaire de Kamenge et à l’hôpital Prince Régent Charles montrent que le diabète est la 3ème cause d’hospitalisation et 30% des amputations qui se font, sont liées à cette maladie », précise Dr Jean De Dieu Havyarimana, directeur du Programme national intégré de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles. C’est à l’occasion de la journée mondiale du diabète, célébrée chaque 14 novembre de l’année.
Il révèle que le diabète fait rage au Burundi. Il explique que cette maladie se définit par un disfonctionnement du pancréas qui régule le taux de sucre dans le sang.
Il tire une sonnette d’alerte qu’il y a une recrudescence des cas de diabète chez les jeunes de moins de 25 ans où 923 enfants sont assistés par le PNILMCNT. Selon lui, les cas sont concentrés dans les provinces de Cibitoke, Bubanza et Mwaro. La cause est surtout la consommation des aliments qui contiennent plus de sucre et non équilibrés ainsi que l’hérédité. Pour les adultes, l’alcool et le tabac sont les principaux facteurs de risques. Il souligne également la sédentarité et la consommation exagérée du sucre.
Pour lutter efficacement contre ce fléau, Dr Havyarimana indique qu’ils font des plaidoyers pour que les dépistages se font gratuitement. Son programme a disponibilisé quelques intrants, des glucomètres, des bandelettes et des médicaments. Aujourd’hui, seuls les enfants sont pris en charge.
Le diabète peut engendrer la cécité
La Clinique de l’œil à Bujumbura est en pleine campagne de dépistage gratuit des complications oculaires chez les diabétiques. D’après l’ophtalmologue Patrick Budengeri, ils ont accueilli environ 500 patients et 150 parmi eux, ont été examinés. Le motif de cette campagne est de prévenir contre la cécité qui est une des complications causées par le diabète.
Pour le docteur Budengeri, leur défi est de les identifier. Ils ont un objectif d’examiner 15 mille patients sur trois ans. « La première année est dédiée à la sensibilisation et les autres traitements se feront à coûts réduits. Certains diabétiques bénéficieront des traitements tels que le laser et l’injection », rétorque-t-il.
Voici comment je me suis débarrassé du diabète de type 2:
1) En faisant le jeûne 3 fois par semaine pendant minimum 18 heures;
2) En marchant au moins 1 heure par jour;
3) En me tournant vers la consommation de légumes et de fruits et divers aliments contenant peu ou pas de glucides;
4) En abandonnant la consommation de bière qui contient bcp de sucre.
Mon indice de masse corporelle (IMC) aujourd’hui est de 22,7. L’IMC est le rapport de son poids en kg divisé par le carré de la taille (en m). Un IMC inférieur à 25 est normal.