Tous les 20 juin, le monde célèbre la journée dédiée aux réfugiés. Plus de 282 873 réfugiés vivent dans les pays voisins, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). 112 291 sont en Tanzanie, 48 486 sont au Rwanda, 49 849 sont République Démocratique du Congo, 40 326 sont en Ouganda, 31 916 sont au Kenya.
Ces réfugiés dans ces pays d’asile éprouvent beaucoup de difficultés. Ils évoquent notamment le fait de vivre dans des maisons fragiles. Ils ne sont pas heureux à cause des coupures intempestives et inquiétantes de la ration, ils manquent également l’assistance scolaire, nous affirment des sources proches de ces camps. Ce qui rendent dures les conditions de vie des exilés de ces camps.
Pour le HCR, ces personnes ont besoin de solidarité, aujourd’hui plus que jamais. Il faudrait garder les portes ouvertes, reconnaître les atouts et les réalisations des personnes réfugiées, et réfléchir aux défis auxquels elles sont confrontées.
Pour le HCR, la journée du 20 juin est une occasion de mettre en lumière les droits, les besoins et les rêves de ces réfugiés, et contribuer à sensibiliser la classe politique et à mobiliser des ressources pour que les réfugiés puissent non seulement survivre, mais aussi s’épanouir et pouvoir regagner leurs pays.
Le HCR fait savoir qu’ils ont facilité avec leurs partenaires le rapatriement volontaire de réfugiés burundais depuis 2017. Ces réfugiés sont revenus après avoir pris une décision libre et éclairée. Plus de 241 800 réfugiés burundais ont été enregistrés comme étant revenus à la fin de mai 2024. La majorité d’entre eux provient de Tanzanie, suivie du Rwanda, de la République démocratique du Congo, du Kenya et d’autres pays de la région. Ces retours ont lieu dans le cadre d’accords tripartites entre le gouvernement du Burundi, les gouvernements des pays d’asile et le HCR, toutes les parties ayant pris l’engagement de respecter la nature volontaire de ces retours.
Selon le HCR, depuis 2024 le nombre de rapatriés sont 7 742 au total dont 550 venus de l’Ouganda, 5 887 de la Tanzanie, 95 du Rwanda, 1 113 du Kenya, 7 du Mozambique, et 90 venus des autres pays. Ils vivent des situations précaires. Selon les données du HCR, 64 % des ménages de rapatriés ne mangent qu’une seule fois par jour. 76 % des ménages de retour signalent n’avoir jamais reçu d’aide alimentaire après celle qu’ils ont reçue à leur arrivée au centre de transit.
La journée mondiale des réfugiés est une journée internationale ayant pour but de sensibiliser à la cause des réfugiés du monde. Elle a lieu le 20 juin chaque année depuis 2001, année du 50ᵉ anniversaire de l’adoption de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés.
Pour rappel, depuis 2015, des Burundais fuient la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays. Cette année, la journée mondiale des réfugiés est axée sur la solidarité avec les personnes réfugiées. Le slogan pour cette année est : Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées.
Je crois que nous burundais souvent associons le mot diaspora avec l’argent/les richesses gagnes a l’etranger ou le fait de vivre en Europe, Amerique, Australie…
Mais d’apres le dictionnaire Larousse, diaspora peut etre « 2. Dispersion d’un peuple, d’une ethnie à travers le monde : La diaspora arménienne… »
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/diaspora/25253
Donc le refugie burundais fait partie de la diaspora burundaise.
Malheureusement dans certaines familles, il y a des membres qui ne souhaitent pas que l’un des leurs retourne de l’exil car il faudra partager le petit lopin de terre legue par les ancetres.