« Les jeunes filles sont forcées de se marier précocement tandis que d’autres sont utilisés dans des travaux durs », a déclaré Espérance Ntirampeba, présidente de l’association Solidarité des Femmes pour la Lutte contre le Sida et le Paludisme Burundi (SFBLP). C’était ce 16 juin lors de la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain au Centre ombre de la femme (Cofem) à Kamenge. Elle fait, en outre, savoir que suite à la pauvreté, un enfant meurt toutes les trois seconde dans le monde. « D’après nos visites effectuées dans différents ménages, les droits des enfants sont bafoués. Les mariages précoces et forcés sont une réalité. »
Pour Bertille Bumwe, chargée de la prise en charge psychosociale dans ce centre, la situation s’est dégradée, ces derniers jours. « Il y a des jeunes qui ont été envoyés dans les pays arabes après changement de leur identité. Il nous est rapporté que même leurs âges ont été modifiés. C’est inadmissible pour un enfant. »
Me Athanase Ntikazohera a indiqué, lors de la séance de sensibilisation des droits de l’enfant, que les mineurs doivent vivre aux côtés de leurs parents ou tuteurs. Il demande ainsi au gouvernement de mener une minutieuse investigation afin que les coupables soient punis exemplairement.
La honte et la tristesse d’entendre que nos peres et freres nous vendent au plus offrant dans les pays du Moyen-Orient!!!!!!!!. En kirundi on dit « Ikubite agashi »et essayer de savoir ce que vos enfants ou soeurs deviennent arrivees dans les pays Arabes. Et puis faites le calcul afin de voir si l’argent valait la peine!!!!!!!!!!!!!!!!