En marge de la célébration au Burundi de la Journée mondiale de la normalisation, ce mercredi 16 novembre, Sévérien Sindayikengera, directeur général du BBN, a fait savoir que le BBN compte assez peu d’employés pour effectuer le travail de certification des produits et services dans tout le pays.
« La culture de la qualité ici au Burundi est encore en arrière. Mais nous sommes en train de tout faire pour que le Burundi soit au même niveau que les autres pays en termes de managements des produits et services. Et surtout les produits alimentaires », a jugé Sévérin Sindayikengera.
En termes de défis, le DG du Bureau national de Normalisation, a évoqué un personnel insuffisant. « Le BBN compte une soixantaine d’employés. C’est trop peu pour faire le tour du pays en vue de certifier les produits ». A l’instar de cela, M. Sindayikengera a fait savoir que le BBN manque de la certification système qui permet aux produits burundais certifiés d’être acceptés au niveau international.« Qu’à cela ne tienne, nous sommes à la quête de cette certification système et nous pensons que d’ici trois ans, les produits fabriqués au Burundi seront compétitifs aussi bien sur le plan régional qu’international ».
Interrogé sur les produits fabriqués de manière artisanale, le dirigeant du BBN a indiqué que ceux-ci ne sont point concernés par la certification et que sont visés par la certification du BBN les produits fabriqués par les petites et moyennes entreprises.
Enfin, le DG du BBN a exhorté les entreprises à se conformer aux normes. « Quand un produit n’est pas conforme aux normes, il ne peut entrer sur le marché, il ne peut être compétitif ».
Signalons que la Journée mondiale de la normalisation est célébrée le 14 octobre de chaque année. Pour cette année, le thème choisi était « Partager pour un monde meilleur ».