Des défis restent à relever.
L’insuffisance des semences sélectionnées, la rareté des moyens financiers dus à la difficulté de l’octroi des crédits, le taux d’intérêt élevé et une loi pour la succession des femmes restent un handicap pour notre développement. Tels sont les principaux obstacles relevés par la représentante des associations des femmes rurales, qui ne manque pas de nuancer malgré les efforts frappants fournis par le gouvernement. « Impliquer la femme rurale dans le développement de son foyer familial et de son pays, tel est l’objectif primordial de cette journée», déclare-le représentant du maire de la ville de Bujumbura dans son discours d’accueil.
Ces déclarations ont été faites lors de l’ouverture de la journée mondiale de la femme rurale, ce jeudi 15 octobre 2015, dans les enceintes du palais des arts et de la culture, sous le thème «L’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim.».
Le ministre en charge des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre ainsi que le coordonateur résident du système des Nations Unies au Burundi ont réaffirmé leur volonté de soutenir les initiatives de croissance de la femme rurale via leurs associations. Ils ont souligné que certaines d’entre elles ont déjà bénéficié de deux milliards de francs burundais sur les deux années écoulées.
Ces cérémonies ont été clôturées par une exposition vente des produits de la femme rurale qui durera jusqu’au 17 octobre.