Conçu par 21 artistes, musiciens, slameurs et comédiens venus du Burundi, du Rwanda et de la RDC sous la production de la Benevolencija, l’hymne pour la fraternité régionale a été lancé ce 16 mai. Le but de ce dernier est de promouvoir la paix et la non-violence dans la région des Grands-Lacs.
Avant de produire cette chanson, ces artistes ont été mis en résidence artistique de 2 semaines dans le foyer culturel de Goma à l’Est de la République démocratique du Congo.
Ils ont appris la cohabitation pacifique, la non-violence, la lutte pacifique et la compréhension mutuelle. Ils ont aussi été initiés à l’art d’une manière professionnelle. De retour chez eux, ces 21 artistes ont produit une œuvre artistique à base de la matière apprise.
Titré « Pamoja tujenge jimbo la maziwa makuu », l’hymne de fraternité régionale porte un message de paix et de la non-violence dans la région des Grands Lacs.
Aussi ambassadeurs de cet hymne, ces artistes vont désormais transmettre un message prouvant que les différences ethniques et communautaires ne sont pas des maux à combattre, mais plutôt des valeurs à protéger.
Selon Nestor Nkurunziza, chef de mission de l’ONG La Benevolencija, la voix des artistes à travers les chansons peut aller jusqu’à changer le monde : « Chaque geste compte. Chaque message positif mène à la paix, le contraire mène à la violence ».
Il se réjouit que cette chanson sous forme d’hymne de fraternité régionale passe un message de paix et de fraternité dans une région qui a connu un passé atroce de guerre. Selon lui, il est important que les gens vivent ensemble malgré leurs diversités identitaires et culturelles.
« Nous continuerons d’aider les autres artistes afin de produire des chansons allant dans le même sens, celles qui rassemblent et rassurent, qui mènent les gens à travailler ensemble », promet le chef de mission de la Benevolencija.
La Journée internationale du vivre-ensemble en paix, célébrée le 16 mai chaque année, a été adopté par l’Assemblée général des Nations-Unis le 8 décembre 2017.
Elle est un moyen de mobiliser les efforts de la Communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité.
Mettre en place des séminaires pour échanger sur les attitudes à adopter envers les sollicitations pour les violences par les politiques. Indiquer que ces violences servent aux commanditaires et non aux exécutants. Ces séminaires devraient être complétés par des formations de montage de projets pour lutter contre la pauvreté qui est entre autre, source de tous les maux.