Mercredi 25 décembre 2024

Iwacu Web TV

Journée internationale de la radio, deux ans après le putsch manqué

14/02/2017 Edition : 2

Au Burundi, la journée internationale de la radio arrive au moment où certaines radios ont été détruites et contraintes de fermer suite au putsch manqué du 13/05/2015 et celles qui ont pu rouvrir, travaillent dans des conditions difficiles. Pour l’association burundaise des radiodiffuseurs, dans les sessions de dialogue à Arusha, la liberté de la presse devrait être discutée car elle est mise à mal.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. KARUNDI

    La crise de confiance envers les médias est à son paroxysme partout, même chez les donneurs de fonds et de leçons occidentaux.
    Savez-vous pourquoi? Le mensonge et la manipulation ont pris place dans les média et se sont imposés comme un mode de fonctionnement: faux sondages, traitement biaisés des sujets politiques notamment. N’avez-vous jamais entendu des extraits qui étaient devenus comme des slogans récemment comme:
    – « Le très contesté candidat Trump… »
    – « La très favorite candidate H. Cliton… »
    – « Le très impopulaire Président Nkurunziza … »

    Chaque fois que j’ai entendu ce genre de discours, je me suis demandé, « contesté » par qui? « favorite » auprès de qui? « impopulaire » aux yeux de qui???
    La réponses est .. auprès des faiseurs d’opinion leurs médias.

  2. MUSHI

    Chers journalistes, je comprends votre amertume. Cependant, la liberté d’expression est mise à mal parce que le politique ne fonctionne pas correctement. La liberté d’expression est une conséquence d’un pluralisme politique. Il faut donc soigner le moteur démocratique : la politique. Si cette dernière est démocratique, la presse le sera aussi.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.