Concernant les grossesses non désirées en milieu scolaire, le ministère de la Santé publique exclut les filles dans les méthodes contraceptives
« Chaque année, plus de 1000 filles sont victimes de grossesses non désirées en milieu scolaire au Burundi ». Une alerte de la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi (Fenadeb) en ce jour du 11 octobre dédié à la célébration de la journée internationale de la fille.
Selon les chiffres des directions provinciales de l’éducation, 3696 filles ont abandonné l’école à cause des grossesses non désirées sur ces trois dernières années scolaires. Kayanza, Gitega, Bururi, Muyinga et Rumonge viennent en tête avec plus ou moins 300 cas.
Malgré les chiffres, la ministre de la Santé publique, Sylvie Nzeyimana, continue de dire que seuls les couples mariés sont autorisés à faire des rapports sexuels.
C’était au cours du forum dit de haut niveau des femmes leaders où la question est revenue. La ministre de la Santé publique a martelé qu’il est nécessaire d’insister sur l’éducation sur la santé sexuelle et reproductive sinon les méthodes contraceptives sont destinées aux mariés.
Quant au Fonds des Nations Unies pour la population au Burundi. (UNFPA), sur son compte twitter, a déclaré que la jeune fille doit être à l’école et non à la maternité. « Les mariages et les grossesses précoces mettent en danger la santé et le bien-être des filles », peut-on lire.