A l’issue de la fête de l’Europe ce lundi 9 mai, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu, a exprimé sa satisfaction face aux avancées du processus de rapprochement entre Gitega et l’UE.
L’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi s’est félicité des nombreux projets de coopération avec le Burundi notamment dans le secteurs des infrastructures avec la construction de centrales hydroélectriques ou solaires, 33km de voiries urbaines de Bujumbura, construction de nombreuses routes nationales, le développement rural, la sécurité alimentaire et la santé.
L’ambassadeur Claude Bochu s’est particulièrement réjoui du financement de la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. « Plus d’un million de Burundaises en ont bénéficié », a souligné le diplomate européen.
Et d’ajouter que l’engagement de l’UE évoluera vers d’autres domaines tels la lutte contre le réchauffement climatique, la rénovation du Port de Bujumbura, la modernisation de la Justice, le soutien à la jeunesse, …
Enfin, M. Bochu est revenu sur la reprise de la coopération entre l’UE et Gitega et a parlé de rapprochement « singulier et prometteur ». Le représentant de l’UE au Burundi a évoqué la levée des sanctions contre le Burundi et la visite du chef de l’Etat burundais à Bruxelles. « Ce fut un moment fort qui témoigne du retour du Burundi sur la scène internationale. Nous sommes heureux qu’il ait pris place au siège des institutions européennes », a fait savoir l’ambassadeur Bochu.
Dans son discours, le ministre chargé des Affaires étrangères, Albert Shingiro, a exprimé le souhait d’un partenariat avec l’UE basé sur la sincérité, le respect mutuel et la convergence des intérêts des uns et des autres.
« …a exprimé le souhait d’un partenariat avec l’UE basé sur la sincérité, le respect mutuel et la convergence des intérêts des uns et des autres. »
C’est cette convergence qu’il faut bien négocier. Quant au reste, celui qui a peu s’allie avec celui qui a plus et qui lui en donne un peu ! Pas de mystère !
@Nzisabira
1. Vous écrivez:« C’est cette convergence qu’il faut bien négocier… »
2. Mon commentaire
Aujourd’hui 15 mai 2022, je suivais un programme de la RTNB sur http://www.youtube.com à propos d’une récente réunion dans le secteur de la santé au Burundi et j’étais vraiment surpris d’apprendre combien l’Union européenne, à travers l’ENABEL (Agence belge de développement) est impliquée dans le programme des soins de santé gratuits aux femmes burundaises qui accouchent et aux enfants de moins de 5 ans.
« Depuis juillet 2016, le Programme PASS– FBP cofinance le secteur de la santé avec un montant de plus de quarante-deux millions d’euros (42 522 846 €) pour la première phase et plus de 27 millions d’euros (27.750.000 €) pour la phase en cours dont plus de 22.630.307 euros prévus pour le cofinancement du paiement des factures des FOSA, sont destinés au financement des formations sanitaires du Burundi en vue de garantir l’accès aux soins de santé des femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans…
Abdoulaye en exprimant sa satisfaction, ajoute aussi que le Programme a 4 résultats , le premier est le cofinancement qui est de 917 000 euros par mois , le deuxième est de contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et la gestion administrative et financière performante avec la mise en place des outils , le troisième est l’appui aux structures de santé et le dernier est la communication pour le développement et la communication pour la covid … »
https://www.iwacu-burundi.org/enabel-le-programme-ue-pass-fbp-contribue-a-lamelioration-de-la-sante-maternelle-et-infantile/