Annick Ndayiragije, de la radio Isanganiro a remporté le prix de la meilleure production audio et Gérôme Ndereyimana de l’agence Syfia Grands Lacs, celui du meilleur article, catégorie presse écrite. Tous ont reçu des certificats de reconnaissance et une enveloppe de 500 mille Fbu, chacun.
<doc3833|left>L’Association burundaise des Femmes Journalistes (A.F.JO) a profité de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, ce 3 mai, pour décerner des prix aux meilleures productions médiatiques, retenues après une compétition qu’elle avait organisée, depuis le 13 avril 2012.
Saluant la qualité des productions des deux gagnants et celles des 7 autres concourants (5 pour la presse écrite et 4 pour la radio), Annick Nsabimana, Représentante légale de l’A.F.JO a déploré l’absence des réalisations des différentes télévisions opérant dans le pays.
Pourtant ce concours dont le thème était «Liberté des médias et équité des genres », s’adressait à tous les journalistes des médias œuvrant au Burundi.
Un thème bien choisi compte tenu de celui de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée cette année, intitulé « Les nouvelles : la liberté des médias aide à transformer les sociétés. »
<doc3834|right>Justement, dans l’optique de contribuer à rendre la société plus dynamique, l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Burundi a fait un don, à la Maison de la Presse, d’une centaine de livres sur le droit des médias,: « La presse burundaise est l’une des garantie de la démocratie au Burundi. Elle devrait donc profiter de cette occasion pour réfléchir sur l’instauration d’une collaboration saine entre elle et le gouvernement », suggère Samuel Watson, chargé d’affaire à cette ambassade, assis au côté de la ministre ayant la communication dans ses attributions.
Dans son discours, Mme Concilie Nibigira invitera alors les hommes et femmes des médias à penser à faire un portrait de la liberté de la presse au Burundi : « Veuillez aussi intégrer la dimension genre dans vos différentes productions », demande-t-elle en rappelant que le futur document sur la Politique Nationale de la Communication accorde une place importante au genre.
Selon l’A.F.JO, ce prix « Genre et Média » institué depuis l’année passée, vise spécifiquement à sensibiliser les journalistes des médias audiovisuels et écrits sur l’intégration de la thématique des violences basées sur le genre dans leurs productions.