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Journée internationale de lutte contre la corruption : l’exigence de la PARCEM

02/12/2012 Commentaires fermés sur Journée internationale de lutte contre la corruption : l’exigence de la PARCEM

Parole et Action pour le Réveil des consciences et l’Evolution des Mentalités (PARCEM), demande au président de la République de lancer officiellement la mise en application de la Stratégie Nationale de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption (SNBLC). C’est au moment où le monde se prépare à célébrer la Journée internationale de lutte contre la corruption, le 9 décembre.

PARCEM indique que l’exécution de la stratégie couvre la période de 2011 à 2015. Bientôt, fait remarquer l’Ong, deux ans seront écoulés sans qu’une seule avancée significative de sa mise en application ne soit enregistrée. « Et à partir de 2014, tout sera focalisé sur les élections de 2015. En tout cas, si une énergie spéciale n’est pas mobilisée, la bonne gestion des finances publiques et la lutte contre la corruption seront sacrifiées sur l’autel des chicaneries politiques », signale Faustin Ndikumana, président de la PARCEM, ce 28 novembre, au cours d’un point de presse.

Pour éviter tout retard, cette ONG propose d’instituer un Forum national anticorruption et de commencer les discussions sur la révision du cadre légal de lutte contre la corruption.

PARCEM juge indispensable de mentionner dans la loi des finances 2013, des activités liées à la mise en exécution de la stratégie. « Commencer les sensibilisations des hauts cadres sur les bonnes réformes contenues dans la stratégie, mettre en place un plan d’action sur six mois contenant des activités prioritaires et urgentes pour la mise en application de cette stratégie s’avère nécessaire», selon M. Ndikumana.

Il faut, conclut-il, décourager et combattre le courant réfractaire à la SNBLC qui s’est manifesté depuis sa conception et sa validation.

Rappelons que le document de cette stratégie a été validé en mai 2010 par le forum politique. En octobre 2011, le conseil des Ministres. En août 2012, il a été transmis à tous les partenaires. Cette stratégie décrit sans complaisance la situation de gouvernance politique, économique et démocratique, revient sur les droits de l’Homme, la justice, etc. Dans tous ces domaines, elle propose des solutions dont l’exécution reste à désirer.

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