L’article « Forces burundaises en RDC : une épine dans le pied du Président Ndayishimiye » a suscité de nombreuses questions dans la partie réservée au point de vue des lecteurs. Je voudrais remercier ceux qui ont réagi pour leurs questions et leurs (…)
En juillet 2024, environ 88 prêtres seront ordonnés à travers tout le Burundi. “La moisson abondante”, pour paraphraser les Ecritures. C’est l’occasion idéale de souligner le rôle crucial de l’Église catholique au Burundi en tant que guide de conscience, conseiller spirituel et éducateur civique, particulièrement en ces périodes souvent tumultueuses où « les loups sont dans la bergerie ».
Des éléments de la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB) sont engagés aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de contingents de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) provenant de Tanzanie, d’Afrique du Sud et du Malawi, des milices patriotiques congolaises Wazalendo et, semble-t-il, des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). Leur mission : combattre le Mouvement du 23 mars, connu sous le sigle M23. Cependant, des militaires burundais ont refusé de se battre. Ils ont été rapatriés et emprisonnés. À l’issue d’un procès qui s’est déroulé à Rutana du 18 au 22 juin 2024, plus de 270 d’entre eux ont été condamnés à des peines lourdes, allant de 22 à 30 ans de prison. Ils devront chacun payer une amende de 500 dollars américains. Pour de nombreux observateurs, cette situation représente une véritable épine dans le pied du Commandant en Chef des Corps de Défense et de Sécurité et Président de la République du Burundi.
Le Burundi célèbre le 1er juillet 2024 le 62ème anniversaire de son accession à l’indépendance nationale. Une indépendance perdue officiellement le 6 juin 1903, lors de la signature du Traité de Kiganda par le roi Mwezi IV Gisabo. La bravoure de ses armées, Abadasigana et Abahevyi, se battant avec des lances et des flèches, n’avait pu rien faire contre la puissance de feu des allemands, utilisant des fusils et des mitrailleuses.
L’indépendance acquise, les burundais sont tombé dans les pires des colonisations : clanique, ethnique, régionale et partisane. L’unité nationale a été mise à rude épreuve. Les conséquences ont été énormes. Peut-on se décoloniser et redevenir des burundais, enfants de la même patrie le Burundi
Par Simon Kururu Le mercredi 12 juin 2024, la Commission Vérité et Réconciliation du Burundi (CVR) a organisé une conférence à laquelle ont participé des représentants de différents ministères, des délégués de partis politiques et de nombreux journalistes. Cette conférence (…)
Dans les familles nucléaires, tant des villes que des campagnes, et au niveau national, tous les regards et oreilles sont tournés vers les plus hautes sphères du pouvoir. Les Burundais, petits et grands, attendent des solutions salvatrices. Les opinions, autrefois chuchotées, sont maintenant claironnées sur les réseaux sociaux, remplaçant radicalement les médias traditionnels tels que la radio, la télévision et la presse écrite. Peut-on envisager quelques pistes pour éviter le naufrage ?
Ces derniers mois, le Burundi est confronté à des pénuries récurrentes de carburant, de sucre, de boissons industrielles et beaucoup d’autres biens de première nécessité. Quid de la question du carburant aujourd’hui. Il y a des tâtonnements dont le coût politique, économique, social, culturel, technologique, environnemental et juridique risque d’être incalculable. Eclairage.
La nouvelle Loi Régissant la Presse au Burundi a été adoptée ce mardi 5 mai 2024 par l’Assemblée Nationale. Prochaines étapes : la révision par le Sénat, puis la validation des amendements éventuels par l’Assemblée Nationale, et l’envoi pour promulgation à Son Excellence Monsieur le Président de la République.