Enlèvements et assassinats ciblés, exclusion dans les postes de prise de décisions, dans les recrutements, corruption… Le parti Sahwanya Frodebu décrit une image peu reluisante de la situation socio-politique du pays. Pourtant, ses dirigeants affirment qu’ils ont beaucoup contribué à la naissance du CNDD-FDD.
Désœuvrement, destruction du matériel, diminution de la production, … les pêcheurs de la Plage de pêche de Kajaga, de la commune Mutimbuzi, province de Bujumbura ne savent plus à quel saint se vouer. La cause de leur malheur : leurs activités sont à l’arrêt à la suite de la montée des eaux du lac Tanganyika. Reportage.
Débiles, capricieux, enfants gâtés, possédés, … des stéréotypes dont sont souvent victimes les enfants autistes. Et pourtant, ce sont des enfants comme les autres enfants. Dr Mélissa Ingabire, cheffe du service Intégration sensorielle au centre Talitha Koum qui s’occupe de cette catégorie d’enfants revient sur les signes de l’autisme et prodigue quelques conseils. Rencontre.
Le Code électoral n’est pas encore disponible, la carte d’identité biométrique à oublier, un budget pour le moment insuffisant… Des acteurs politiques et partenaires électoraux se posent beaucoup de questions. Certains se demandent comment la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) peut enclencher le processus sans une base légale. Cette dernière promet des élections inclusives, crédibles et transparentes.
Un collègue journaliste, qui fait souvent la couverture des séances plénières à l’Assemblée nationale nous a dit : « Ceux qui ont des ordinateurs, ils ne sont pas nombreux, regardent des émissions d’animaux, de la musique et autres émissions. Ils n’attendent que le moment de vote. » Des députés témoignent.
Lors de la séance plénière du 26 avril dernier, certains députés ont dénoncé un dépassement du plafond budgétaire par la présidence. Une consommation budgétivore due, selon le ministre des Finances, « à l’organisation imprévue des réunions régionales ». La vice-présidente de l’Assemblée nationale a sommé les députés de ne plus poser cette question. Une situation qui n’a pas manqué de susciter un débat houleux.
L’opération de délocalisation des victimes des inondations a commencé le vendredi 10 mai 2024, à Gatumba, commune Mutimbuzi, province de Bujumbura. Un ouf de soulagement pour les uns, un début d’incertitude pour les autres.
Environ cinq cents familles sont actuellement rassemblées au Centre d’enseignement des métiers de Gitaza. C’est après le glissement de terrain de Gabaniro en commune Muhuta de la province de Rumonge qui a causé des dégâts énormes. Insuffisance d’assistance alimentaire, une vie en promiscuité et d’autres mauvaises conditions. Voilà la situation que traversent ces déplacés environnementaux qui en appellent à l’aide. Reportage.
Dans la foulée du message à la Nation du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye prononcé le 30 avril 2024 à l’occasion de la journée internationale du travail et des travailleurs, la Confédération des syndicats du Burundi, Cosybu, a dénoncé le calvaire que vivent les fonctionnaires burundais. Elle a demandé un dialogue social inclusif pour trouver une issue heureuse.
La Plateforme nationale de prévention des risques et de gestion des catastrophes a appelé encore une fois, ce samedi 4 mai, les gens de Gatumba à se préparer pour la délocalisation.
Cela ressort d’un communiqué de presse de la délégation de l’Union européenne au Burundi publié le lundi 29 avril 2024.
A Muhuta, un glissement de terrain a fait un mort, des milliers de déplacés, des centaines de maisons et champs agricoles détruits. Des éboulements rendent aussi souvent des routes impraticables. Jean-Marie Sabushimike, géomorphologue, explique les causes de ces glissements. Il donne aussi son commentaire sur la gestion des catastrophes naturelles qui s’observent actuellement au Burundi dont les inondations.