Au cours de la visite effectuée du 27 août au 3 septembre en Chine par des journalistes burundais et des cadres du Conseil National de la Communication (CNC), la présidente de cet organe de régulation a appelé différents partenaires à (…)
Le président de la République a promulgué, le 4 août 2023, un nouveau code minier. Au cours de l’année budgétaire 2023-2024, le Burundi compte tirer 26 milliards de BIF comme recettes provenant de l’exportation des minerais. Une maigre somme selon nombre d’observateurs. Ces derniers saluent des avancées, mais ils déplorent également des lacunes surtout concernant la transparence dans ce secteur.
Un nouveau code minier est déjà promulgué. Quelles sont les améliorations ? Quid des lacunes. Permettra-t-il au Burundi de gagner plus d’argent en provenance de son sous-sol ? Dr Prudence Bararunyeretse, CEO de Minerals consulting international et professeur à l’Université du Burundi fait le point.
L’invitation signée Agathon Rwasa, président du CNL, aujourd’hui contestée par une partie des membres du bureau politique de ce parti, était formelle : elle devrait se tenir ce dimanche 29 août et il s’agissait d’une rencontre à huis clos pour (…)
Dans le budget général de l’Etat 2023-2024, les dépenses de certaines communes suscitent un tollé sur les réseaux sociaux. Matongo, dans la province de Kayanza, remporte la palme d’or avec le montant des dépenses de plus de 87 milliards de BIF. A Buraza, province de Gitega, les cantines scolaires vont coûter 12 milliards de BIF sur plus de 17,5 milliards de BIF prévus comme dépenses. Même le ministre des Finances est étonné. « Une belle bourde dudit ministère et celui de l’Intérieur », critiquent différents observateurs.
Spoliation de leurs terres, destruction de leurs champs agricoles, … une partie de la population de Kagwema accuse deux sociétés de vouloir s’approprier de leurs propriétés. Environs 27 hectares font objet de litiges. De leur côté, les deux entreprises affirment qu’elles ont un titre de propriété. Elles rejettent l’accusation selon laquelle elles ont détruits des champs de la population.
Mener une investigation sur la pollution par des débris plastiques, tel était le but d’une étude sur une trentaine de lacs et réservoirs récemment effectuée sous la coordination d’une université italienne. Et le lac Tanganyika était sur la liste. Dr Claver Sibomana, professeur associé, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences, département de Biologie à l’Université du Burundi, a contribué à cette étude. Il revient sur cette dernière et ses résultats.
Le carburant, les produits Brarudi, le sucre, le ciment Buceco, les documents administratifs … Pour augmenter ses ressources, l’Etat a décidé de revoir à la hausse les prix de plusieurs produits et d’introduire de nouveaux taxes et impôts. La vie devient de plus en plus chère et la population trinque. Pour certains économistes, tous les ingrédients sont réunis pour que la bombe sociale éclate.
Le Bureau burundais de normalisation (BBN) a interdit de cultiver les amarantes dans la ville de Bujumbura. Motif : Elles risquent de causer des maladies comme le cancer. « Injustes », réagissent les producteurs. Des scientifiques demandent que cela soit démontré à travers une analyse.
Certains quartiers de la commune Ntahangwa, au nord de Bujumbura peuvent passer plusieurs jours, semaines sans aucune goutte d’eau potable. Les habitants craignent pour leur santé. Le ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines assure que cela est impossible.
Difficulté de remboursement des crédits contractés, de se faire soigner, de payer la scolarisation de leurs enfants, … autant des défis auxquels sont confrontés les fonctionnaires récemment envoyés en retraite. Ils doivent attendre le mois de septembre pour recevoir les lettres de mise en retraite. La mise à jour de leur carrière n’est pas encore là. Les syndicats crient à un mauvais traitement de ses fonctionnaires. Ils demandent la révision de cette décision.
Le Congrès national pour la liberté (CNL) fait encore parler de lui. La crise qui vient de durer huit mois fissure encore ce parti. Une semaine après leur suspension de toutes les fonctions de ce parti par Agathon Rwasa, dix députés dudit parti suspendent à leur tour leur ‘’ patron’’. Plusieurs reproches contre Rwasa sont énumérés. Et sa suspension à la tête du parti est mal accueillie en provinces.