Le système éducatif burundais est confronté à de nombreux problèmes. Pour les résoudre, il est nécessaire d’avoir un engagement politique soutenu. La Coalition des Syndicats des Enseignants pour la Solidarité Nationale et la défense des intérêts socio-professionnels (COSESONA) en est convaincue.
Bonnes nouvelles pour les fans de basket-ball au Burundi ! La Fédération burundaise de basket-ball (FEBABU) a trouvé un accord avec la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) pour le paiement de l’amende de 50 000 CHF qui lui avait été infligée.
Depuis le samedi 22 juin 2024, la compagnie de téléphonie mobile Lumitel a appliqué de nouveaux tarifs pour les services de monnaie électronique Lumicash. Certains agents déplorent une hausse des prix pour les transactions, alors que leurs commissions n’ont pas été revues à la hausse.
Tous les 20 juin, le monde célèbre la journée dédiée aux réfugiés. Plus de 282 873 réfugiés vivent dans les pays voisins, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). 112 291 sont en Tanzanie, 48 486 sont au Rwanda, 49 849 sont République Démocratique du Congo, 40 326 sont en Ouganda, 31 916 sont au Kenya.
Malgré les mesures de suspension de la vente de boissons alcoolisées à plus de 16 %, Sapor, une boisson très populaire, continue d’être consommée sans modération, causant déjà des victimes. Le 18 juin 2024, la ministre du commerce, Marie Chantal Nijimbere, a annoncé que ce produit sera classé parmi les liqueurs, selon le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN).
Les députés se sont réunis en séance plénière le mardi 18 juin 2024 à l’hémicycle de Kigobe, sous la présidence de Gélase Daniel Ndabirabe, président de l’Assemblée nationale. À l’ordre du jour figurait l’analyse et l’adoption des amendements de seconde lecture du projet de loi portant code des communications électroniques et postales.
Le jeudi 13 juin 2024, l’Assemblée nationale s’est réunie en séance plénière dans son hémicycle de Kigobe pour analyser et adopter le projet de loi portant sur la fixation du budget général de l’État pour l’exercice 2024-2025. Conformément à la déclaration du chef de l’État, la détermination du budget national doit désormais s’aligner sur le document de vision « Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ». Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, Audace Niyonzima, était l’invité principal de cette séance.
Les jugements rendus par les Conseils de guerre de Bujumbura et de Gitega en mai 1972 sont au cœur d’une intense analyse par la Commission Vérité et Réconciliation (CVR). Lors d’une conférence tenue le 12 juin 2024, la CVR a révélé des irrégularités flagrantes dans ces jugements, soulignant l’absence de procès équitable. Cet événement marque une étape cruciale dans la quête de vérité et de réhabilitation des victimes, en ligne avec l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation Nationale.
Lors d’une séance de moralisation à Gitega, le Président Evariste Ndayishimiye a dévoilé sa vision pour un Burundi développé d’ici 2060. Cependant, la mauvaise gestion des ressources humaines, la corruption et la centralisation des services publics posent de sérieux défis. Atteindre cette vision exigera des réformes profondes et une forte volonté politique.
Les milieux ruraux où la fibre optique ne tient pas vont avoir accès à Internet. C’est ce qu’affirme le directeur général de l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT), Dr Samuel Muhizi. C’est après qu’en date du 30 mai 2024, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, ait signé un décret octroyant la licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau Internet par satellite à Starlink Services Burundi, une société de l’homme d’affaires Elon Musk.
Il est désormais interdit aux bailleurs en commune Mutimbuzi de louer leurs maisons à des personnes sans emploi et sans profession connus. Cette décision a été annoncée par le gouverneur de la province de Bujumbura, Désiré Nsengiyumva, à travers son communiqué N ̸ R 531 02 ̸ 852 ̸ 2024 signé le 3 juin 2024. Une mesure qui prête à confusion.
L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) observe avec regret que le projet de budget général de l’État tarde à être déposé au bureau de l’Assemblée nationale pour adoption. Ce qui fait que les projets de loi des finances de ces dernières années sont votés à la hâte par les deux chambres du Parlement sans une minutieuse étude. Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome l’a dit lors d’une conférence de presse qu’il a animée le lundi 3 juin 2024 à Bujumbura.